Givry

Le Givry Starlett club met ses trois miss à l’honneur

Le Givry Starlett club met ses trois miss à l’honneur

Louwine Gauthier chez les 15-17, Anaïs Jacquot et Lara Lebretton chez les adultes. Trois miss qui étaient en lice pour représenter la Bourgogne, mais aussi trois danseuses au sein de la même association : le Givry Starlett Club.

Regroupée autour de sa coach, l’équipe de la Grande junior pompom attend calmement de débuter son entraînement hebdomadaire ce samedi au gymnase de Givry.  Lorsque retentit une musique cadencée, trois jeunes femmes s’élancent depuis le vestiaire. Maquillage, robe blanche taillée sur mesure et talons hauts : Louwine Gauthier, Anaïs Jacquot et Lara Lebretton défilent pour leurs camarades comme lors d’un concours de beauté. Certaines pleurent, d’autres applaudissent. Une surprise et un moyen de remercier le club pour son accompagnement sans faille. « On a eu le soutien de cette grande famille et ça nous a rassurées », constate Lara Lebretton, deuxième dauphine de Miss Bourgogne. Et ce n’est pas Louwine Gauthier, candidate au titre de Miss 15-17 Bourgogne et émue aux larmes, qui dira le contraire : «  Même si c’était pour les plus petits, c’était incroyable de voir que vous étiez tous là pour moi ».

« Le Givry Starlett club nous a inculqué des valeurs utiles pour les miss »

Et pour soutenir ses miss, le club s’est déplacé en nombre à Chevigny-Saint-Sauveur samedi dernier. « J’ai toujours voulu aller voir ce spectacle. Là, c’était l’occasion rêvée comme il y avait mes copines », sourit Shirley Gaudillère. Vibrer au rythme des tableaux, découvrir ce show, mais aussi encourager ses amies. « C’était vraiment important pour moi d’aller les voir, pour qu’elles sachent qu’on les soutenait. Savoir qu’on était là, en face d’elles, ça ne pouvait que leur donner confiance », abonde Juliette Perret. Pari réussi. C’est en percevant tous ces encouragements que les deux jeunes femmes ont pu avancer sereinement le jour de l’élection. « Il y a des cris, des signes qu’on reconnaissait. Quand on commençait à marcher et qu’on les entendait, on savait que c’était bon, se souvient Anaïs Jacquot, vêtue de son écharpe de troisième dauphine. C’était comme pendant les compétitions de danse. » 

La danse, les trois jeunes femmes ont grandi avec depuis leur plus jeune âge. Au sein de leur club, elles ont appris l’entraide, l’esprit d’équipe et des savoirs-faires qu’elles remettent aujourd’hui à l’œuvre : « Le Givry Starlett Club nous a inculqué des valeurs utiles pour les miss », assure Anaïs Jacquot. Des aides chorégraphiques, comme la prestance, le rythme ou la gestuelle, mais aussi des savoirs-êtres. « Ce qui nous a servi, c’est de sourire quel que soit le résultat, comme en compétition », constate Lara Lebretton, avant que Laura Perret, la coach qui écoute d’une oreille discrète, ne vienne confirmer ses dires avec fierté : « C’est ce que je vous dis toujours ! » Et si le principal était acté, il a tout de même fallu corriger certains éléments. « Avec la danse, nous avons pris l’habitude de lever la tête car le jury est en hauteur, racontent les deux dauphines. Mais pour les Miss, on nous demandait de la baisser. »

Vers de nouveaux horizons

Deux mondes semblables, et pourtant si différents. Caroline Gaillard, ancienne coach du Givry Starlett Club, a connu Lara, Anaïs et Louwine alors qu’elles n’étaient que des enfants. « Quand je les ai vues dans leurs grandes robes rouges, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer. C’est un monde différent du nôtre, ça fait rêver. Ça change de nos horizons habituels. » Elle se souvient de trois jeunes femmes gracieuses, avec un potentiel énorme. Mais surtout, de trois belles personnes qui ont aujourd’hui toutes gagné en confiance via cette expérience. « Ça nous a ouvert les yeux sur de nouveaux projets, de nouveaux horizons. Cela nous a prouvé que l’on pouvait faire autre chose que de la danse », réalisent les deux dauphines de miss Bourgogne.

Quant à savoir si cela susciterait des vocations chez les autres danseuses ? Beaucoup l’espèrent. « Cela inspire les mêmes valeurs que notre sport. Se donner les moyens d’aller jusqu’au bout, travailler, et rester solidaires quoi qu’il arrive », observe Caroline Gaillard.