Société

Le pass sanitaire au menu du Conseil des Ministres de ce mercredi

Le pass sanitaire au menu du Conseil des Ministres de ce mercredi

La volonté du gouvernement est de permettre un retour rapide de l'application du pass sanitaire jusqu'à l'été 2022. La période électorale n'arrangeant pas les choses, l'idée est de voter un dispositif au plus vite.

Vendredi, la "gratuité" des tests COVID arrive à échéance, les non-vaccinés désireux de se faire tester pour disposer d'un pass sanitaire devront dès lors s'acquitter d'un montant. Une situation qui est censée perdurer jusqu'au 15 novembre, date de la fin du pass sanitaire, du moins pour le moment. La semaine dernière, Gabriel ATTAL, avait semé le trouble  à cause d'une mauvaise interprétation de ses propos, laissant entendre que la fin du pass sanitaire serait repoussée à l'été 2022. Ce mardi, c'est Gérard Larcher, patron du Sénat qui est monté au créneau, précisant qu'il était hors de question de laisser un "blanc-seing" au gouvernement jusqu'à l'été alors que du côté des sénateurs socialistes, un projet de loi a été déposé visant à l'obligation vaccinale.  Le gouverment a quant à lui réitéré sa volonté de ne pas rendre la vaccination obligatoire... 

C'est dire que la fin du pass sanitaire anime les débats parlementaires pendant que le gouvernement est à un carrefour dans ses prises de décisions. Entre jouer la carte du respect des indicateurs sanitaires sur lesquels il a fondé toutes ces décisions depuis des mois et aller plus loin, au risque de s'attaquer aux libertés individuelles, le sujet est sur la table. 

Disons-le franchement, l'idée de se permettre légalement une réinstauration rapide du pass sanitaire en cas de nouvelle flambée du COVID, et de manière localisée, paraît de toute évidence la meilleure des décisions. La grande interrogation reste justement cette capacité gouvernementale a permettre cette gestion localisée et là les doutes sont permis au regard des déclarations ici ou là.

Laurent Guillaumé