Cinéma

Charlotte de Turckheim était de passage samedi au Mégarama Chalon

Par Karim BOUAKLINE-VENEGAS AL GHARNATI

Publié le 08 Novembre 2021 à 06h00

Charlotte de Turckheim était de passage samedi au Mégarama Chalon

Venue présenter «Mince alors 2!: La rechute» samedi soir en avant-première au Mégarama Chalon, l'actrice et réalisatrice Charlotte de Turckheim nous en dit plus à propos des motivations qui l'ont conduite à réaliser la suite du succès populaire de 2012 dont la sortie officielle est prévue le 22 décembre. Plus de détails et propos recueillis par Info Chalon.

Après Bourg-en-Bresse, Charlotte de Turckheim était de passage à Chalon-sur-Saône ce samedi 6 novembre à 19 heures 50 pour présenter l'avant-première de «Mince alors 2!: La rechute» au Mégarama Chalon, avant de partir pour Mâcon.


C'était l'occasion d'en savoir plus sur les raisons qui ont poussé l'actrice et réalisatrice à donner une suite à «Mince alors !» qui a connu un succès populaire en 2012.


Avec une sortie officiellement prévue en salles pour le 22 décembre, «Mince alors 2!: La rechute» est une sympathique comédie qui plaira à toute la famille.


Si à Bride-les-Bains, Isabelle, personnage interprétée par Charlotte de Turckheim, découvrait le monde des curistes, dans cette suite, elle ouvre avec sa nièce Nina (Lola Dewaere) une cure «jeûne et détox» au cœur de la Provence.


C'est accompagnée de deux actrices de cette suite que Charlotte de Turckheim nous a reçu, Charlotte Ndebeka et Angelina Bertrand-Gomez qui campent les rôles de Leïla et Estelle, deux jeunes venues suivre cette cure d'amaigrissement.


À noter qu'il s'agit du troisième passage derrière la caméra de cette actrice qui ne fait pas dans la langue de bois.


«C'est un sujet inépuisable! Il est toujours aussi drôle, qui m'émeut et évolue avec son temps. Et qui n'a pas quelque chose à redire sur son propre physique?», réagit l'actrice, «il y a tant de situations cocasses autour, c'est très inspirant!».


Assez fan des réseaux sociaux, la réalisatrice n'hésite pas à se moquer de «ces influenceuses que l'on n'arrive pas à distinguer tellement elles se ressemblent» ou encore de cette mode des selfies où «les filles sont toutes canons via ces filtres qui permettent désormais de gommer ses défauts, c'est quand même inénarrable… Et triste à la fois».


«Dans ce film-chorale qu'on peut voir comme une succession de portraits tournés autour de l'acceptation de soi mais aussi d'autrui, nous ne sommes pas dans le jugement, c'est plutôt un état des lieux», ajoute-t-elle.


Qualifiant cette suite de «Ken Loach rigolo», Charlotte de Turckheim explique qu'elle préfère voir le «côté comique du sujet sans verser dans les clichés».


«Je veux avant tout que les gens rient, qu'ils s’amusent mais aussi qu'ils se questionnent», conclut cette dernière.


66 personnes se sont rendues à l'avant-première du film.

 

 

Karim Bouakline-Venegas Al Gharnati