Politique

Les soutiens de Yannick Jadot à Chalon-sur-Saône parés pour la campagne présidentielle

Par Karim BOUAKLINE-VENEGAS AL GHARNATI

Publié le 13 Décembre 2021 à 06h00

Les soutiens de Yannick Jadot à Chalon-sur-Saône parés pour la campagne présidentielle

Les soutiens à la candidature de Yannick Jadot à l'élection présidentielle ont décidé de coordonner leurs actions à Chalon-sur-Saône. Un comité de campagne a été mis sur pied. Vendredi, l'équipe locale de campagne présentait les dix premières actions du programme du candidat. Plus de détails avec Info Chalon.

Ce vendredi 10 décembre à 18 heures, avait lieu le lancement officiel du Comité de soutien de Yannick Jadot du Chalonnais à l'Atelier Store.

L'occasion de présenter la coordinatrice de l'équipe de campagne qui s'occupera des mobilisations jusqu'au dénouement final en avril 2022.

Il s'agit d'Edwige Bazerolles, 45 ans, une activiste climat depuis 2013. Originaire de Dijon et installée à Chalon-sur-Saône depuis 2 ans, elle travaille dans le génie civil.

Créé en octobre, le comité local compte 25 membres actifs, issus d'Europe Écologie-Les Verts (EELV), Génération.s le mouvement, Génération Écologie, le Mouvement des progressistes (MDP), les Écologistes 2022, ou non encartés.

Si le programme est en cours d'élaboration, c'était aussi l'occasion pour la référente du Comité de soutien de Yannick Jadot du Chalonnais d'aborder dans les grandes lignes les 10 premières actions pour transformer la France :

20 milliards d'euros par an pour l'innovation, la lutte contre les pollutions, la transition de l'économie, la santé et les emplois.
Conditionner les aides publiques versées aux entreprises au respect de l'égalité femmes-hommes et à la préservation du vivant et des emplois.
Sortir de l'élevage industriel, approvisionner 100% des cantines des écoles et des établissements publics avec du bio et du local.
Relancer le logement social et la mixité avec 30% de logements sociaux dans chaque commune et un grand chantier de rénovation thermique.
➤  Créer dès 18 ans un revenu citoyen pour les personnes en précarité dont le socle sera de 665 euros.
Abaisser la TVA pour rendre accessible la santé, la culture et les produits qui protègent l'environnement : par exemple 5,5% pour les produits recyclés, réparés et biosourcés et 0% pour l'alimentation bio.
Tenir la promesse républicaine en renforçant les services publics pour les rendre plus accessibles et avec plus de moyens.
Installer une nouvelle gouvernance sociale des entreprises avec jusqu'à 50% des salariés dans les instances de décision.
Mettre en place un scrutin législatif proportionnel pour rétablir la juste représentativité des citoyennes et des citoyens et renforcer le poids du Parlement.
Instaurer un ISF climatique pour financer la transition écologique dans la justice sociale.

Ces grands axes sont principalement écologiques, mais Edwige Bazerolles tient à rappeler que ceux-ci «tendent à des finalités sociales».

La première thématique évoquée est la transition énergétique et la préservation du pouvoir d'achat. En janvier, ce sera les droits sociaux et emplois. Jusqu'au mois de février, le comité distribuera un tract tous les 15 jours sur d'autres thématiques.

«Tout n'est pas défini à l'avance!», nous explique la coordinatrice.

Si les membres du comité ont tenu leur première réunion le mercredi 7 décembre à 18 heures 30 et déjà tracté sur les marchés de Chalon-sur-Saône, le premier rendez-vous important est prévu le samedi 29 janvier de 15 heures à 18 heures, au Studio 70, pour une table ronde avec des ateliers d'échanges.

«Le format n'est pas encore défini», précise Edwige Bazerolles.

Parmi les invités, citons l'économiste Sandrine Rousseau et, sous réserve, la sénatrice représentant les Français établis hors de France Mélanie Vogel, l'étoile montante de la galaxie EELV.

En attendant d'en savoir plus, laissons le mot de la fin à Marie-Claude Colin-Cordier, une membre du comité local : «L'écologie, elle est positive. Elle a des proportions pour améliorer la vie des gens. Elle est punitive que pour des gens qui en parlent beaucoup mais n'ont pas l'intention d'en faire, ce qui montre qu'elle est dangereuse pour ces gens-là!»

 

Karim Bouakline-Venegas Al Gharnati