Saint-Rémy

Saint Rémy, conseil municipal : Gabriel Theulot devient "conseiller municipal délégué à la communication" en charge du Dyna’mag.

Saint Rémy, conseil municipal : Gabriel Theulot devient "conseiller municipal délégué à la communication" en charge du Dyna’mag.

14 sujets ont été abordés lors de ce conseil municipal de rentrée et une question orale posée par les élus de l’opposition.

Florence Plissonnier maire de la commune a annoncé la nomination de Gabriel Theulot conseiller municipal au poste de conseiller délégué à la communication, en charge notamment du magazine d'informations destiné aux sans rémois le "Dyna'Mag."

Le rapport n° 2 concernant des ajustements de crédits en section de fonctionnement et d’investissement du budget principal a relevé l’abstention des élus de l’opposition.

Le rapport n° 5 qui traitait du déclassement des parcelles de terrain soit 7500 m2 du domaine public communal pour les intégrer dans le domaine privé communal, a fait l’objet d’une intervention de Tristan Bathiard pour le groupe d’opposition : 

« "Sur la question du terrain et de son déclassement, il s’agit simplement d’un des derniers « poumons verts » du centre-ville pour lequel nous devons prendre le temps de réfléchir posément et avec les san-rémois à sa destination. Il faut avoir une vision globale au-delà d’un village séniors. Nous aurions pu très bien imaginer des jardins partagés par exemple. Le déclassement nous semble à ce stade prématuré.

Un village séniors peut être une idée intéressante. Nous ne sommes pas opposés sur le principe mais à stade, nous avons encore beaucoup de questions :  

-  avez-vous concerté les riverains autour de ce terrain ?

-  ces logements pourront-ils être à destination exclusive des san-rémois ?

- ces logements seront-ils dotés de locaux communs ? Si ce n’est pas le cas, est-ce vraiment un village séniors avec une plus-value particulière par rapport à la résidence Aragon?

- étant donné que l’OPAC est un bailleur social, ces T2, T3 seront-ils réservés prioritairement à des personnes âgées aux pensions modestes qui ne sont pas forcément propriétaires de leur logement actuel ?

-        ces logements sont-ils prévus pour être des bâtiments à énergie positive ?

La première réunion de la commission qui s’est seulement tenue hier soir n’a pas permis de répondre à toutes ou parties de ces questions ; d’autres questions venant même s’ajouter postérieurement à la commission étant donné qu’aucun document n’a été communiqué en amont de celle-ci. 

C’est pour cela que nous nous interrogeons sur la méthode engagée sur ce dossier. Il y a un problème de méthode. Vous nous demandez de céder à l’euro symbolique un terrain à l’OPAC sans finalement aucune réelle garantie de ce bailleur. C’est un beau cadeau de plusieurs milliers d’euros que vous faites au nom des san-rémois. On ne peut pas vous signer un blanc-seing ainsi.

Cette délibération doit donc être reportée dans le temps en attendant l’avancée de ce projet. La commission doit être plus ouverte et vraiment être force de propositions avec l’OPAC sinon celle-ci ne servira à rien si ce n’est à vous donner « bonne conscience » en nous disant que vous avez concerté.

En l’état, nous voterons contre le déclassement du domaine public de ce terrain et nous nous abstiendrons sur la cession à l’OPAC 71." »

Madame le maire leur a répondu que c’était l’emplacement idéal pour la construction d’un village séniors et que les sans-rémois étaient demandeurs, que la mairie était totalement impliquée dans les discussions avec le bailleur OPAC et que les sans rémois seraient prioritaires. Si le terrain était cédé à l’euro symbolique c’était dans le but de faire diminuer le coût de location des logements. Les élus de l’opposition ont voté contre.

La délibération n°6 sur la cession foncière à l’OPAC pour la construction d’un village séniors, lié directement la question n°5 a fait l’objet de remarques de la part des élus de l’opposition, élus qui ne sont pas opposés au projet du village comme ils l’ont précisé dans leur intervention lors de la question n°5, mais pour eux beaucoup de questions restent sans réponse. 

Pascale Barbier, adjointe, est intervenue pour préciser que des personnes âgées avaient été interrogées et qu’elles souhaitaient des petits pavillons avec un petit terrain dans le centre de la ville, que la mairie avait consulté plusieurs bailleurs privés et que c’était l’OPAC qui avait fait la meilleure offre. 

Florence Plissonnier a ajouté que ce n’était qu’une présentation du projet, qu’il n’y avait pas encore de positionnement de pris par la mairie et que cela se ferait lors des prochaines  commissions. 

Pour cette délibération n°6, les élus de l’opposition se sont donc abstenus. 

Les autres questions de ce conseil ont été adoptées à l’unanimité.

En fin de séance le conseil a débattu sur une question orale posée par Tristan Bathiard pour le groupe d’opposition :

 « Dans le cadre du conseil municipal du 20.09.2022, nous poserons la question orale suivante : "Notre commune a perdu depuis le début de l'été  plusieurs commerces de proximité à savoir les deux boulangeries de M. MARZI  et deux boucheries-charcuteries  (Comtet et Coop Amour) faute de repreneurs.

Pour qu'une commune reste attractive, il est indispensable de pouvoir disposer de commerces de bouche et  de proximité.

Notre question est simple, en tant que maire, quelles démarches avez-vous engagées pour permettre de pallier à cela et selon quel calendrier précis ?

Nous rappelons ici que même si la commune n'a pas la compétence en matière de commerces, elle peut, au nom de la clause générale de compétence, être facilitatrice dans l'aboutissement des projets d'initiatives privées". » 

Réponse de Florence Plissonnier maire de la ville :

« Je vous remercie de votre question qui va me permettre de mettre en avant toutes les actions engagées par la commune sur le sujet.

Pour faciliter l’installation de nouveaux commerces, j’accompagne tous les entrepreneurs qui souhaitent s’implanter sur la commune en les informant des terrains ou fonds de commerces à reprendre, en les mettant en contact avec les différents vendeurs. Ainsi, j’ai favorisé l’ouverture rapide d’une nouvelle boulangerie sur la commune dès la fermeture de la boulangerie rue Mugnier. Je suis également en relation avec 2 potentiels repreneurs de la boulangerie de Taisey.

De plus, nous informons les commerçants des aides auxquelles ils peuvent prétendre, comme le FAICP du Grand Chalon (fonds d’aide à l’investissement commercial privé). 

Dernièrement, je suis allée à la rencontre de la nouvelle propriétaire du salon de coiffure Mahuli et lui ai fait envoyer une demande de subvention pour ses travaux. Elle pourra prétendre jusqu’à 7 500€ d’aide. Un de nos commerçants de proximité a d’ailleurs bénéficié dernièrement de 17 500€ grâce à notre appui et nos conseils.

Par ailleurs, nous sommes régulièrement en contact avec des commerçants pour étoffer notre marché. Nous avons donc 1 nouveau boulanger et 1 nouveau boucher sur le marché, qui complètent l’offre existante : un primeur, un vendeur de poulets rôtis et de fromages, un autre boucher et d’autres activités saisonnières (plants de légumes, bière, miel, huile etc.).

Pour favoriser le maintien des commerces déjà implantés, la mairie fait travailler les commerces locaux pour le restaurant des enfants et pour ses différentes manifestations. Chaque nouveau commerçant bénéficie d’un article de présentation dans le dyna’mag pour lui permettre de développer sa clientèle. 

Nos actions sont bien connues des commerçants San-Rémois qui nous en remercient lors de nos rencontres annuelles. » 

                                                                                                                   C.Cléaux