Opinion

Mobilisation ce jeudi à Chalon pour la défense des lycées professionnels

Mobilisation ce jeudi à Chalon pour la défense des lycées professionnels

La grève du 18 octobre avait été massive pour dénoncer la réforme Macron de démantèlement de la voie professionnelle sous statut scolaire et plusieurs lycées professionnels du département se sont mobilisés ce jour là pour exprimer leur colère et leurs inquiétudes.

Au niveau national, cette mobilisation a poussé la ministre déléguée Carole Grandjean à changer de ton. C’est le signe que le gouvernement craint une mobilisation inscrite dans la durée. Pourtant, il ne s’agit pour le gouvernement d’essayer de gagner du temps en ouvrant une pseudo concertation pour, au final, mettre en œuvre le projet d’origine, comme les cinq dernières années nous l’ont démontré.

C’est pourquoi, la CGT Éduc’action a décidé de boycotter ces groupes de travail.

Plus que jamais, nous devons nous mobiliser contre ce projet de casse de la voie professionnelle sous statut scolaire au détriment des élèves des milieux populaires. Ce projet est la continuité de la Transformation de la Voie Professionelle qui a déja fait tant de mal en désorganisant les équipes pédagogiques, en supprimant des heures d'enseignement général et en déprofessionnalisant les formations. Pour le président Macron, il s'agit cette fois-ci de s'attaquer à l'existence même des lycées professionnels crées dans les années 80, au bénéfice du tout-apprentissage.

La CGT Éduc’action soutient toutes les initiatives des collègues PLP et appelle l’ensemble des personnels à une journée nationale de grève jeudi 17 novembre. En Saône et Loire, la CGT Educ'action 71 appelle tous les établissements mobilisés à s'organiser pour rejoindre la manifestation de Chalon-sur-Saône (départ à 14h30, Maison des syndicats) et à venir s'exprimer en délégations devant la sous-préfecture.

Faisons du 17 novembre une journée « lycées professionnels morts » dans toute la France.

La CGT Éduc’action exige toujours le retrait de ce contre-projet de réforme. C’est pourquoi elle appelle les personnels à discuter en assemblée générale des suites à donner à cette nouvelle journée de grève, y compris la reconduction.