Givry

L'urbanisme au coeur du conseil municipal de Givry

L'urbanisme au coeur du conseil municipal de Givry

Sous le secrétariat de Catherine Dorier, la séance de ce conseil du mois de février a principalement abordé des questions de travaux et d'infrastructures.

Tout d'abord, une convention tripartite d'utilisation des équipements sportifs communaux, habituelle et reconductible, sera signée avec le conseil de Saône-et-Loire et le collège du Petit-Prétan. Le tarif départemental, indexé sur l'inflation, est de 10 € par heure pour l'utilisation des installations couvertes et de 7 € pour les installations extérieures du gymnase de Givry.

Cette tarification apportera à la ville une recette de 16 600 euros par an qui sera doublée avec la signature d'une convention similaire avec le groupe scolaire Notre-Dame-de-Varanges.

De l'Arcy à Dracy, il n'y a pas qu'un pas
Dans le cadre d'une gestion durable des eaux pluviales qui s'accompagne d'une sécurisation faisant place aux mobilités douces et d'un développement des espaces verts, la commune engagera pour 660 000 € de travaux rue de l'Arcy, rue de la Croisette, rue des Mouillères et impasse des Murgers, dont plus de 150 000 qui pourront être subventionnés grâce à des financements croisés.

Bien que le plan diffusé officiellement concerne jusqu'ici pour 1 125 mètres linéaires sans inclure les 40 derniers mètres comme l'a remarqué un élu du groupe minoritaire, l'adjoint Jean Lanni rassure que ce petit segment sera fait de toute manière et qu'il s'agit d'un plan du bureau d'études.

Quasiment homonyme mais pas dans le même quartier, la rue de Dracy est toujours en travaux dans sa partie supérieure et nécessite l'acquisition par la mairie de l'entrée de l'Impasse Ez Quarts, dont les sept co-propriétaires devraient céder 65 m², à moins de passer par une convention. Cela permettra d'adoucir la montée trop abrupte pour le châssis des camions de collecte des ordures.

Même situation un peu plus loin avec l'entrée du chemin coté AB 180, d'une superficie de 50 m². C'est en revanche la municipalité qui vendra une parcelle de 14 m² située rue du Lavoir (Russilly), au bénéfice de M. Gonnot, et ce pour des raisons d'accès et de simplification cadastrale.

Côté Lucie-Aubrac
Des subventions vont être également demandées pour la rénovation assez urgente de l'école élémentaire Lucie-Aubrac, dont les salles de classe de ce bâtiment de la Troisième République ne sont plus étanches en cas de pluie. Outre les huisseries, il s'agira de passer l'éclairage en LED, d'installer une VMC, de revoir les sanitaires et d'isoler l'intérieur, sol et plafond.

Afin de faire d'une pierre deux coups, une réflexion est également en cours avec le département afin de créer une chaufferie collective alimentant l'ensemble des bâtiments du secteur Oppenheim (Salle des Fêtes, restaurant scolaire, maternelle et salle polyvalente) et jusqu'au Petit-Prétan et son gymnase. Le montant des travaux est d'1 680 000 €, dont 80 % pourraient être pris en charge par l'État et la région (400 000 € chacun), par un fonds européen (210 000 €) et l'agglomération (50 000 €), entre autres financeurs.

En aparté de ce dossier, le maire a fait une annonce en demi-teinte concernant les « retraits d'emploi » (vocable technocratique pour ne pas dire « suppressions de poste ») qu'envisageait l'académie de Dijon : après réexamen du dossier, Lucie-Aubrac conservera bien son institutrice, mais la maternelle Léocadie-Czyz devra se sacrifier pour l'un des deux postes initialement « retirés ».

Et également…
• Un marché public d'un montant de 336 000 euros pour l'approvisionnement du restaurant scolaire en matières premières a été attribué à l'entreprise RPC (rpc01.com) basée dans l'Ain.

• Suite à la démission le mois dernier de Marie-Noëlle Le Carrer, le conseil a approuvé l'élection d'une liste unique des représentants de la commune au CCAS. Conduite par Sabrina Vailleau-Lanni, la liste de huit membres comptera notamment Magali Barraut, Rémi Cordonnier, et Hervé Bayle, dont la candidature a été proposée par le groupe minoritaire.

• Toujours à propos du CCAS, un poste d'agent social a été créé afin de remplacer Vanessa Barbe, désormais aux services techniques. Fixé pour une durée de 28 heures hebdomadaires, il aura pour mission de gérer l'A-TE-LIER qui ouvrira ses portes d'ici quelques semaines.

• Enfin, la mairie a signé avec le SDIS-71 une convention de disponibilité accordée aux agents pompiers volontaires (la ville de Givry en compte un), qu'il est de plus en plus difficile de recruter en raison d'une réticence des employeurs à laisser leurs salariés s'absenter pour des formations, réunions et interventions sur le terrain.

En fin de séance, la facture énergétique des médecins
Le conseiller du groupe minoritaire Philippe Ragois s'est fait le relais de la délicate situation de la maison médicale vis-à-vis des dépenses inflationnistes de l'énergie. Si Givry bénéficie de 18 praticiens de santé dont la moitié dans le quartier de l'ancienne gare, deux médecins sur les six présents ont annoncé qu'ils quitteraient bientôt cette structure privée qui, à ce titre, ne peut bénéficier de subventions et qui repose principalement sur les généralistes. Et sans ces derniers, kinés et infirmières ne tiendront pas longtemps non plus.

Un problème dont se sont enquis plus tôt dans la journée le maire et une délégation du Grand Chalon. Outre les aides de l'État non-sollicitées (sans doute trop complexes à demander comme le dénoncent nombre de professionnels), il s'est avéré que l'abonnement électrique de la maison médicale est quatre fois trop important par rapport à ses besoins réels, aussi la direction régionale d'EDF a-t-elle été contactée. Rappelons enfin que le bâtiment a déjà une vingtaine d'années et fera l'objet d'une évaluation par le Grand Chalon des possibles travaux d'isolation.