Crissey

Cette année 2023, une soixantaine de classards à la vague de Crissey.

Cette année 2023, une soixantaine de classards à la vague de Crissey.

Après 2 années perturbées par la pandémie, la commune de Crissey a renoué avec sa traditionnelle vague des conscrits ce samedi 29 avril.

Ils étaient une soixantaine de conscrits nés une année se terminant par 3 à avoir participé à cette fête. 

Historique :

Une fête qui prend ses origines en 1817, tous les jeunes devaient s’inscrire pour le service militaire qui durait sept ans. Les partants étaient tirés au sort. S’ils prenaient un bon numéro, ils étaient dispensés de service militaire ; si c’étaient un mauvais numéro, ils partaient pour 7 ans d’armée. La veille de ce jour, tous faisaient la fête pour noyer leur chagrin. On dit qu’en 1850, deux jeunes Caladois se sont présentés en habit et gibus.

Aujourd’hui, le service national n’est plus obligatoire mais la fête perdure avec tous les ans, le regroupement dans certaines villes et certains villages, des classards dont l’année de naissance se termine par le même chiffre que l’année en cours.

A Crissey, la vague, on peut dire, sans détour qu’elle est une longue histoire intergénérationnelle où se mêlent comme dit la chanson cheveux blonds et cheveux gris dans le sens le plus noble du terme.

 

L’ensemble des classards ont accompagné Pascal Boulling maire de Crissey pour un dépôt de gerbe au monument aux morts.

 

Il y avait 7 très jeunes filles âgées de 10 ans, rayonnantes de bonheur en ce jour de fête.

 

Les 20 ans, pas très nombreux mais plein de fougue, normal direz-vous, c’est l’âge où l’on court conscrits (voir l’historique).

 

30 ans, 5 jeunes femmes toute en beauté, mais où sont les hommes ? N’y aurait-il pas d’homme ayant la trentaine à Crissey ?

Les quarantenaires s’étaient éparpillés.

 

Passons directement au plus nombreux de cette vague celles et ceux qui ont 50 ans en cette année 2023. Ils ont le sourire et bien l’intention de faire la fête.

 

Les 60 ans ne sont pas nombreux non plus, mais pour la fête ils ne sont pas en reste.

 

Pour les 70 ans les rangs sont très clairsemés, mais ce n’est pas l’âge qui compte, c’est le moral.

 

A 80 ans, c’est un peu plus difficile, toutefois il ne faut pas s’y méprendre, avec les années la fête on connait.

 

Et bien sûr le doyen, Joannès Têtu âgé de 90 ans. Il est né en juillet 1933 en pleine période de moisson, le jour des courses de chevaux à Crissey. Joannès fait partie des vieilles familles crissotines.

 

Le défilé, il l’a fait à bord d’un véhicule de collection Land Rover.

 

Une déambulation dans les rues de la commune précédée d’un char de carnaval prêté par la ville de Chalon et accompagnée de véhicules anciens. 

La bonne ambiance de la journée a continué avec un apéritif et un repas à la salle des fêtes accompagné de musique, de danses jusque fort tard dans la nuit.

 

C.Cléaux