Culture

Dancing People Don't Die 2023 : Interview avec Sobeikh

Par Karim BOUAKLINE-VENEGAS AL GHARNATI

Publié le 06 Octobre 2023 à 08h00

Dancing People Don't Die 2023 : Interview avec Sobeikh

Jeudi 5 octobre 2023, le Mâconnais Sobeikh était au Hola Bar pour le warm up du festival Dancing People Don't Die 2023. Plus de détails avec Info Chalon.

De passage au Hola Bar, à l'occasion du warm up du festival Dancing People Don't Die 2023, le Mâconnais Sobeikh nous dévoile un univers sonore et cinématographique jouant avec un réel tranchant et une dimension onirique sur fond de science fiction, à travers une musique électronique majoritairement techno aux touches spatiales et ambient.

Ancien batteur du groupe Mauve Célestine, Sobeikh, de son vrai nom Antonin Branger, a bien voulu se prêter au jeu de nos questions.


Interview 

Salut Sobeikh ! Bon... on va rentrer tout de suite dans le lard : peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m'appelle Antonin Branger, je suis Mâconnais de naissance et j'ai fait des études de cinéma à Lyon. Actuellement, je les poursuisi à Paris.

Qu'est-ce qui t'a amené à la musique électro ?
J'ai fait mes débuts à la Cave à Musique et au bar Saint-Antoine, à Mâcon, dans un groupe post-rock shoegaze Mauve Célestine. On a même fait une résidence et un concert à LaPéniche. Pas mal de concerts et participé aux Inouïs du Printemps de Bourges en 2019. Malheureusement, au fil du temps et malgré notre petite notoriété, l'ambiance y était plus. Nous avons donc décidé de dissoudre le groupe. Et c'est par esprit de revanche, que je me suis lancé dans ce projet électro-techno en 2020.

Sobeikh... Euh, dis-moi, ton nom de scène a un rappprt quelconque avec Sobek, le dieu-crocodile de la mythologie égyptienne ?
Bah, plus ou moins ! En fait, je me suis inspiré d'Assassin's Creed Origins. Un ami m'avait dit avoir fait un combat épique contre le dieu Sobek. Je trouvais le nom pas mal mais j'avais décidé de le modifier en lui rajoutant deux lettres, le i et h, pour lui donner un petit côté germanique.

Un EP ?
Oui, un premier EP «Singularités», sorti en janvier 2021, où je mêle mes deux passions :  la musique et le cinéma. 

Peux-tu nous en dire plus à propos de cet EP ? 
Il ya 5 titres dans cet EP et chaque morceau de cet EP reproduit un paysage. Une sorte de lieu unique qui donne au public de voyager et de s'imaginer sur place.

Ce sont les morceaux que tu joues pour ce warm up ?
Oui, exactement. Mais je propose également un inédit, Polysphere, un single paru en février, et un double single sorti en avril, Uchron.

Des projets ?
Affirmatif ! Pour la Fête de la Musique 2024, un live symphonique avec ces corps frottés, des mélodies et plus de percussions. Je me suis remis à composer un nouveau morceau avec peut-être un vinyle à la clé. J'aimerais faire un pont entre les générations. Ce projet de live est encadré par le Conservatoire de Mâcon où j'ai fait mes premiers pas dans la musique, plus jeune en percussion.

 

Karim Bouakline-Venegas Al Gharnati