Politique

La Fédération de Saône-et-Loire du Parti Communiste Français appelle à se rassembler devant la sous-préfecture de Chalon-sur-Saône-et-Loire en réaction à l'inflation

Par Karim BOUAKLINE-VENEGAS AL GHARNATI

Publié le 10 Novembre 2023 à 05h00

La Fédération de Saône-et-Loire du Parti Communiste Français appelle à se rassembler devant la sous-préfecture de Chalon-sur-Saône-et-Loire en réaction à l'inflation

Jeudi, les communistes du Grand Chalon tenaient une conférence de presse, invitant à se mobiliser devant la sous-préfecture de Chalon-sur-Saône pour une indexation des salaires sur l'inflation et en signe de protestation contre l'inactivité de l'État. Plus de détails avec Info Chalon.

Lors de cette conférence de presse donnée, ce jeudi 9 novembre à 18 heures, dans les locaux de la Fédération de Saône-et-Loire du Parti Communiste Français (PCF), les communistes du Grand Chalon appellaient la population à se rassembler devant les préfectures pour demander à l'État «d'agir au plus vite» face à la hausse des prix de l'alimentation, de l'énergie et des carburants.

Aussi, ils donnent rendez-vous le samedi 18 novembre à 15 heures, devant la sous-préfecture de Chalon-sur-Saône, pour un rassemblement pour l'indexation des salaires et des pensions sur l'inflation (comme en Belgique).

Cette initiative était programmée cet été, juste avant les grandes vacances, et reprise au niveau départemental.

«On constate que les files dans les Restos du Cœur ne cessent de s'allonger et que la détresse augmente chez bon nombre de nos concitoyens», déplore Jean-Michel De Almeida, co-secrétaire des Communistes du Grand Chalon.

«Ils se sentent acculés, coincés dans leur situation, comme dans une souricière. Une précarité qui ne fera que grandir avec la saison froide où ils vont être mis devant un choix terrible : se nourrir ou se chauffer», poursuit ce dernier.

Le co-secrétaire précise que les collectivités sont également concernées par les hausses des tarifs énergétiques et met en garde contre «l'inactivité de l'État», estimant que cette situation «fragilise un peu plus la cohésion de la société».


 
Karim Bouakline-Venegas Al Gharnati