Société
COVID long, des atteintes sur le système nerveux... on fait le point
Par M.G
Publié le 21 Février 2024 à 11h53
En plus de la toux et de la fièvre passagères, le Covid-19 s'accompagne parfois d'autres symptômes qui durent dans le temps et impactent le système nerveux.
Au niveau mondial, depuis 2020, près de 800 millions de personnes ont été contaminées par le SARS-CoV-2, à l'origine du Covid-19, dont 40 millions en France, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Bien que la gravité de cette maladie infectieuse soit variable, pouvant déboucher sur un décès, les patients atteints en guérissent généralement complètement. Pour autant, dans certains cas, des symptômes persistent, voire de nouveaux se déclarent. Considéré comme un « Covid long », cet état de santé chronique a, comme le rappelle le site du ministère de la Santé, « des conséquences sur la vie sociale, familiale et professionnelle ». En outre, d'après un rapport de décembre 2023 de l'Académie nationale de médecine, il impliquerait particulièrement le système nerveux.
UNE RÉALITÉ QUI S'INSCRIT DANS LA DURÉE
Les signes du Covid-19 disparaissent le plus souvent en quelques semaines. Lorsqu'ils se prolongent, le Covid est dit long. Selon l'OMS, 10 % des personnes ayant été contaminées seraient dans cette situation, continuant d'avoir des symptômes plus de 3 mois après l'infection et sans que ces derniers ne puissent être expliqués par une autre maladie. En France, la version longue toucherait ainsi 2 millions de personnes, en se manifestant sous des formes « polymorphe[s] et souvent parfois déroutante[s] », d'après le rapport de l'Académie nationale de médecine, ce qui en fait une maladie infectieuse atypique, très différente « par rapport aux autres syndromes post-infectieux ».
Si on pensait au départ que le Covid long était la conséquence à long terme des formes graves de la maladie nécessitant une hospitalisation, il apparaît aujourd'hui que de nombreuses personnes atteintes n'ont en réalité jamais été hospitalisées dans la mesure où elles ont eu un « covid banal », de prime abord bénin, explique le professeur de neurologie François Chollet, rapporteur de cette étude.
Parmi les symptômes recensés par le site de l'Assurance maladie, citons notamment la fatigue, l'essoufflement sans effort, la persistance d'une toux, des douleurs thoraciques, des céphalées, des problèmes de peau, des troubles digestifs, des anomalies des sens, des insomnies, une irritabilité, de l'anxiété et de la dépression, mais aussi des difficultés de concentration et troubles de la mémoire, le manque du mot, de la diarrhée ou des ballonnements. Or, parmi ces manifestations de la maladie, certains sont neurologiques, provoqués par une atteinte de tout ou partie du système nerveux.
LE SYSTÈME NERVEUX IMPLIQUÉ
Le système nerveux contrôle et intervient dans toutes les fonctions de l'organisme. Composé notamment de l'encéphale, de la moelle épinière et d'un réseau de nerfs dans tout le corps, ce système a pour rôle d'envoyer, recevoir et traiter les informations pour faire fonctionner les muscles et les organes. Dans ce rapport, l'Académie nationale de médecine souligne particulièrement l'implication du système nerveux à de multiples niveaux dans la symptomatologie du Covid long, qu'il s'agisse de plaintes cognitives, de douleur, de symptômes sensoriels, voire de manifestations cardiovasculaires.
Puisqu'il est aujourd'hui difficile de montrer cette implication sur le plan biologique ou par l'imagerie – les preuves se basant sur des données d'autopsie –, le rapport recommande de poursuivre les recherches pour approfondir la connaissance de ce Covid, mais également de mieux prendre en charge ces patients « inquiets et désarçonnés » par la systématisation d'un dépistage et du traitement d'un déficit cognitif, et d'une évaluation des troubles anxieux et dépressifs. « C'est un vrai problème de santé publique puisque les personnes sont longuement et lourdement invalidées dans leur quotidien », conclut François Chollet.
M.G
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