Chalon sur Saône

Coup de gueule : faut-il en rire ou déplorer ?

Coup de gueule : faut-il en rire ou déplorer ?

Nous sommes en Carême, un de nos fidèles lecteurs nous fait part de son chemin de croix face aux méandres administratifs auxquels il est confronté, au regard d’un dossier sinistre dégats des eaux qu’il a subi fin janvier 2024 dans son appartement dont il est locataire. Un vrai parcours du combattant sachant que les garanties sont bien acquises au sein de son contrat d’assurances.

Comme il se doit il a fait une déclaration auprès de son assureur lequel lui a fait remplir un constat amiable conventionnel entre assureurs, au regard du logement loué auprès de son propriétaire, également assuré pour ce type de dommages. Rien d’extraordinaire puisque c’est la règle.

Sauf que les dommages évalués par un plombier et donc homme de l’art font apparaitre un cout supérieur à 1600 € . De ce fait le constat amiable n’est plus valable et il entre dans une « tranche 2 » nécessitant une mission d’expert, qui génèrera un rapport d’expertise commun, c’est à dire valable pour les deux assureurs ( locataire et propriétaire) puisque le bien touché appartient au propriétaire. La encore rien d’extraordinaire puisque c’est la règle entre les Assurances.

Ayant fourni tous les documents demandés par sa compagnie, qui vient de contacter notre lecteur, dont le service sinistres est basé dans le Loiret. Elle a mandaté un expert basé en Saône et Loire pour ce rapport commun.

Voulant s’enquérir d’une date de passage du dit expert, notre lecteur a téléphoné ce jour, 23 février 2024, au cabinet de l’expert donc  basé dans notre département 71, puisque N° en 03 85 ..... Son appel tombe sur une plateforme, avec une conseillère bien française (pour une fois), qui lui fait savoir que son dossier n’est pas suivi par elle mais par une autre plateforme basée à …. Strasbourg et de ce fait elle ne peut lui donner de date, l’expert de Saône et Loire devrait être prévenu et le contactera rapidement pour fixer une date de passage.

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer et comme le dit notre lecteur : « Je me met à la place d’une personne qui est un peu perdue dans le dédale administratif qui fait durer les choses,  donc les interventions, et ce peut-être volontairement, pour arriver à lasser les gens. »

En conclusion ce petit clin d’oeil dans le rétro qui fait penser au sketch de l’humoriste Fernand Reynaud «  le 22 à Asnières » se moquant des centraux téléphoniques de l’époque et qui finit  par appeler New-York pour avoir son 22 à Asnières.

En attendant notre lecteur va aux toilettes…. chez son voisin de palier. 

JC Reynaud