Chalon /autour de Chalon
Le Beaunois NEOS fait le pari du Grand Chalon pour assurer son développement
Par Laurent GUILLAUMÉ
Publié le 08 Avril 2024 à 14h29
Christophe Bernad et ses associés ont fait le choix du Grand Chalon pour assurer le développement de NEOS, après avoir en vain, frappé à la porte de Dijon et de Beaune.
Historiquement, NÉOS est implanté à Beaune depuis le début des années 70. Longtemps se contentant de commercialiser des solutions développées par le groupe allemand Horstmann avec une production des convoyeurs en Pologne, Néos a pris son destin en main, considérant la croissance du marché hexagonal. A partir des années 2010, c'est un changement radical de paradigme qui s'opère sous l'influence de Christophe Bernad, qui considère que son avenir doit se jouer autrement. A compter de 2015, Néos se soustrait de l'influence allemande et vogue de ses propres ailes. C'est le début de cette aventure qui l'amène aujourd'hui à Crissey sur le Grand Chalon.
L'un des spécialistes français du tri des déchets
D'abord connu sous l'angle de "cols blancs", "on se transforme au fil de l'eau en cols bleus" s'amuse Christophe Bernad, interrogé par Dominique Juillot - Président du SMET 71, qui a fait appel à Néos pour le futur centre de tri de Torcy. On ne compte plus les intercommunalités qui ont fait appel aux solutions développées par Néos pour la gestion de leurs déchets. Plus localement, on retiendra Dijon et Beaune mais à l'échelle du territoire métropolitain, Néos est devenu au fil de l'eau, un expert incontournable dans le domaine des déchets.
"L'exemple type d'une réindustrialisation à la Française" salue Sébastien Martin
Christophe Bernad n'a pas tari d'éloges à l'intention de la Mission économique du Grand Chalon, " En moins d'une semaine, Mme Garcia, votre chargée de mission, nous a trouvé un lieu qui correspondait parfaitement à notre attente. Franchement, votre réactivité m'a vraiment surpris" a insisté à plusieurs reprises le PdG de Néos, visiblement enthousiamé par l'accompagnement dédié aux entreprises.
Une implantation, étroitement liée à la crise sanitaire rappelle Mohamed Hanchi, Directeur et co-associé de Néos. "La crise sanitaire puis la guerre en Ukraine a changé notre manière de voir nos relations avec la Pologne. Les prix ont augmenté localement sans compter le coût des transports. Le différentiel entre une production française et polonaise est inférieur de 10 %. Si on ajoute à cela, le manque de souplesse vis à vis de notre fournisseur Polonais, la décision a été prise de maîtriser notre destin en reprenant en main la production". Des propos qui ont confirmé la stratégie portée en première par Sébastien Martin, Président du Grand Chalon, qui ne cesse de batailler en faveur de la réindustrialisation française, un outil en faveur de la souveraineté nationale.
Pour assurer son développement industriel, Néos a parcouru le Dijonnais et le Beaunois, mais seul le Grand Chalon a trouvé une "solution rapide et correspondant parfaitement à nos besoins. Franchement, un tel bâtiment en un délai aussi rapide a permis de répondre au plus vite à nos carnets de commande".
Ce sont 5 premiers emplois qui ont été créés sur le site, avec à la clé une nouvelle série prochainement. D'ailleurs, Néos recrute 8 techniciens compte tenu de l'afflux de commandes sur les convoyeurs. Avec une croissance de + 53 % d'une année sur l'autre et un chiffre d'affaire à 46 millions d'euros pour 2023, Néos doit grandir et répondre toujours plus à une phase complexe d'organisation. Le site de Torcy avec 23 millions d'investissements dont les 2/3 pour Néos est à lui seul, le premier des défis à compléter. En attendant, c'est sur le Grand Chalon que Néos a fait le choix d'assurer son avenir et on ne peut que l'encourager.
Laurent Guillaumé
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