Climat ambiant ultra passionnel à Chalon pour de bien vivaces années 80

Climat ambiant ultra passionnel à Chalon pour de bien vivaces années 80

Chalon-sur-Saône était possiblement ce vendredi 24 mai l’épicentre de la résurgence des folles années 80, avec ce que cela sous-entend comme hymne à la vie bariolée. Force a été de constater que certains avaient de beaux restes…

Le big bang des eighties s’est refait la belle… pour Chalon qui plus est !

Initialement les toniques réjouissances, estampillées « Fan de 80 »,devaient avoir pour cadre le théâtre de verdure rénové, mais dame Nature, de par ses caprices climatiques et le doute qu’elle a instillé dans l’esprit des organisateurs, a fait que c’est le Parc des Expositions situé à un jet de pierre, qui a servi d’écrin. Même s’il ne fut pas rempli comme il aurait pu –et dû- l’être, les électrisantes années 80 ont, dans le camp des aficionados, permis une brusque poussée de fièvre à même de mettre tout le monde d’accord. Sur un pied d’égalité, dans une atmosphère bon enfant, toutes et tous ont chanté, bougé plus que de raison, applaudi, jubilé à tout va, le langage du corps s’apparentant alors à moult chansons de geste. Etant donné que l’on ne change pas une équipe qui gagne, on a donc pris les mêmes et on a recommencé. Jusqu’à satiété. Avant d’entrer dans le vif du sujet, c’est le maître de cérémonie Christophe qui a chauffé la salle à blanc de par un karaoké tout à fait dans l’esprit de la soirée.

 

Du par cœur avec un plaisir non dissimulé, ainsi qu’une énergie bouillonnante,  dans les travées

Première à se lancer dans le grand bain, Lio, dénuée de manières avec son naturel qui la rend tellement vraie. « Les brunes comptent pas pour des prunes », « »Amoureux solitaires », « Fallait pas commencer », « Le Banana split » plus loin, et la cause était entendue. Pour lui emboîter le pas : Jean Schulteis, avec son titre phare : « Confidence pour confidence ». Un p’tit tour et puis s’en va. C’était ensuite à Thierry Pastor, qui a mis en lumière «Sur des musiques noires », « Coup de folie », de maintenir la pression, l’ornant d’un medley de chansons empruntées à d’autres, mais toujours dans le contexte circonscrit. Et pour fermer le ban, le très remuant et éternellement jeune Plastic Bertrand, lequel n’a pas manqué de satisfaire les envies avec ses chansons « Tout petit la planète », « Sentimentale moi », « Bambino », et bien sûr l’explosif « Ca plane pour moi ». L’impérissable joie de vivre imprégnée d’une relative imprévoyance, car sans (trop) le souci du lendemain, la légèreté, une certaine liberté, ont obtenu gain de cause lors d’un soir commémoratif tellement porteur de sens…Que la fête fut belle !

                                                                                                                  Michel Poiriault

                                                                                                                 [email protected]