Chalon sur Saône
Sur l'Ile Saint-Laurent, simulacre de cambriolage et règlement de comptes au couteau
Par FSA
Publié le 13 Novembre 2024 à 09h02
« Pourquoi ne partez pas quand vous voyez l’arme ? - Je voulais vraiment que les gendarmes l’attrapent » répond le prévenu, un homme de 23 ans jugé ce mardi 12 novembre pour avoir porté deux coups de couteau.
Un couteau de type couteau de chasse, pas moins. La victime, un homme né en 2005, n’est pas à l’audience : il a pris la poudre d’escampette juste après les soins reçus à l’hôpital. « Il est bien connu des services de la juridiction » explique la procureur.
C’était le 7 novembre dernier à Chalon. Le prévenu et sa compagne se sont fait cambrioler. Ils sont alors hébergés par des amis or ils pensent savoir qui les a volés. « C’était bien lui » affirme le prévenu.
Il connaît la victime, c’est la première personne qu’il a rencontrée « en arrivant à chalon, il y a un mois ». Après le cambriolage, ils échangent via Snapchat. Rendez-vous est pris sur l’île Saint-Laurent. Le futur prévenu descend, armé du fameux couteau, « pour en découdre » dit la procureur, « pas du tout, il y va pour mettre fin à cette histoire avec un homme pas très net, dit-il » dit l’avocate.
Les faits, deux scènes
Dans un premier temps les deux hommes continuent à s’embrouiller - Y rend quelques affaires à X en lui affirmant « c’est pas moi qui les ai prises, je les ai juste trouvées » - puis se battent puis la future victime sort un pistolet et joue avec, le dissimule tout en le gardant dans la main mais à un moment donné, selon le prévenu, il va le pointer et ça aurait été à cet instant que l’autre lui balafre le bas du visage avec la lame qu’il portait.
L’homme, désormais blessé au visage, s’enfuit et l’autre le course. C’est ainsi que le personnel du CCAS assiste à la deuxième scène puisque ça se passe devant leurs locaux. Le blessé est assis sur un muret, « en position défensive » quand l’agresseur le rejoint, « très énervé », et le coupe, au bras, cette fois-ci.
Visiblement la police municipale se charge des premiers actes (victime allongée sous une couverture de survie, entre autres) puis la police nationale prend le relai.
Que de questions et si peu de réponses
Alors pourquoi ce second coup ? Pourquoi, voyant une arme de poing (c’était un pistolet à billes, mais de fait on peut confondre avec une arme létale) il ne s’est pas enfui ? Pourquoi cette insistance à se faire justice alors que c’est strictement interdit ?
Sur le second coup de couteau : « Parce que je lui ai demandé s’il allait revenir dans ma vie me faire ch… , et il a dit oui. » Rester malgré la menace d’une arme : « Je voulais vraiment que les gendarmes l’attrapent. » Quant à la dernière question, le mystère reste entier et l’on ne peut que supposer d’autres embrouilles entre eux, histoires censées rester privées.
La procureur requiert 2 ans de prison avec maintien en détention
Le prévenu a un casier, fort de 3 condamnations. L’une pour vol, les deux autres pour deal de stupéfiants. Les faits et le casier, l’absence de vie professionnelle, conduisent la procureur à requérir une peine de 2 ans de prison avec maintien en détention.
La défense
« Dossier bien désagréable puisque la victime est aussi un agresseur. Il aurait dû se trouver aussi à la barre » plaide maître Faure-Revillet. « Ce n’était pas un simple cambriolage : monsieur X a fait une sorte de mise en scène, des empreintes de mains sur les murs avec de la sauce tomate, et il vole des effets personnels et des cartes bancaires, etc. Or le couple va fuir le logement, pour apprendre ensuite que monsieur X est revenu visiter leur logement. C’est quand même assez surprenant. »
Le tribunal condamne le prévenu à la peine de 15 mois de prison avec maintien en détention.
Le jeune homme a une demande d’aménagement de peine en cours (pour 3 mois de prison, condamnation de 2022 pour des faits liés aux stupéfiants) : le tribunal le prévient qu’il y a de grandes chances pour que ces 3 mois soient portés à l’écrou.
FSA
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