Chalon sur Saône

Municipale 2020 : Dernière réunion publique de ‘Chaque Jour Chalon’

Municipale 2020 : Dernière réunion publique de ‘Chaque Jour Chalon’

Isabelle Dechaume a présenté mercredi soir son projet novateur, concret, futuriste et de qualité !

Mercredi soir, à 19 heures 30, dans la salle des Fêtes des Charreaux à Chalon-sur-Saône, devant une assemblée nombreuse, Isabelle Dechaume, la tête de liste de ‘Chaque Jour Chalon’ assistée de ses colistiers, est venue présenter son projet pour Chalon.

Cette femme politique au caractère affirmé, qui s’est vu proposer plusieurs mandats et de nombreuses responsabilités dès l’âge de 26 ans, n’est jamais dans la critique et reste très attachée aux valeurs qu’elle défend. « Nous n’avons pas vocations à casser ce qui a été bien fait et qui marche bien. Non, tout au contraire ! ».

Lors de cette soirée, elle a développé les points forts de son programme qui est « pensé, judicieux, structuré et porté sur l’avenir des chalonnaises et des chalonnais mais aussi sur la Communauté de Commune ».

Voici quelques extraits du discours d’Isabelle Dechaume : « Bienvenue à toutes et tous à cette dernière réunion publique. Les réunions publiques, ce sont toujours des moments de rencontre, des moments de partage, des moments d’échange mais la dernière réunion publique d’une campagne, c’est un moment toujours particulier car cela nous permet et nous oblige aussi de nous retourner et de voir tout le travail qui a été fait, l’histoire de la campagne et cette campagne là, elle est particulière car elle est née de rencontres, de sollicitations, elle est née d’échanges, elle est née d’envies et puis fort de cela, elle est née après de la construction d’un projet sur plusieurs semaines, plusieurs mois et c’est vraiment très spécial comme moment pour celles et ceux qui sont là depuis le début.[…] Qu’est-ce qui a sous-tendu l’élaboration de notre programme : Ce sont les valeurs sur lesquelles nous nous sommes retrouvées. La liberté avec mes coéquipiers, d’ailleurs je préfère le nom de coéquipiers que colistiers, parce que nous sommes une équipe et c’est cette équipe là qui a élaboré le projet et c’est cette équipe là pour ceux qui au début n’étaient pas là, l’ont inventé, l’ont complété, l’ont enrichi et c’est cette équipe tout entière qui l’ont porté. Donc la liberté, la liberté d’expression, la liberté de pensée, de proposer, ce que d’ailleurs vous allez retrouver dans notre programme… le travail parce qu’on a beaucoup travaillé et on continuera de beaucoup travailler, si les chalonnaises et les chalonnais nous font confiance car ce n’est pas un investissement de 3 semaines mais de six ans et six années c’est long, c’est une vraie course de fond… le mérite aussi, parce que tout se mérite dans la vie, rien n’est gratuit… la solidarité parce que quand on a un accident de vie et bien il est normal que l’on puisse compter les uns sur les autres et puis pour terminer, l’équité de traitement qui n’est pas l’égalité c'est-à-dire que l’on ne traite pas tout le monde de la même façon. L’équité de traitement, c’est la capacité des uns et des autres à s’adapter à une situation différentielle et d’apporter une solution la plus sur-mesure possible […] Ce qui sous-tend cela c’est l’équilibre, la pondération qui n’est pas la même chose que la modération. On peut par exemple être beaucoup plus exigeant dans la pondération... et bien sûr dans un lien de droits et de devoirs et quel que soit son statut, quel que soit son chemin, quel que soit sa situation, nous avons tous des droits parce que nous sommes en France et c’est ainsi et c’est tant mieux mais nous avons des devoirs et si cet équilibre là est respecté, porté et investi, c’est comme cela que tout peut fonctionner! […] La méthode, c’est ce qui fait tout le sel, la méthode parce qu’une équipe avec un projet même si notre projet, certains nous l’ont piqué assez vite, cela il fallait le dire aussi, en revanche la méthode, ils ne nous l’ont pas pris. Ils nous l’ont pas pris parce qu’elle est chez nous et qu’on pourrait presque l’estampiller. La méthode de « Chaque Jour Chalon », c’est quoi ? C’est assez simple au fond, ce sont des rencontres et des échanges mais surtout après comment on fait la synthèse de tout cela afin de trouver le point de compromis le plus exigeant possible ? […] »

« Le développement durable était déjà très en pointe à Chalon-sur-Saône. Il y a une vingtaine d’années. Il était très novateur, largement pulsé et porté et puis à un moment, cela s’est arrêté et nous l’avons perdu au cours des deux derniers mandats. Donc douze ans, au cours desquels on a perdu notre plus-value par rapport à ce développement durable là ! Donc l’idée, c’est de pouvoir réveiller toute cette thématique publique là […] ».

                   

Plusieurs thèmes ont ensuite été abordés : Environnement, mobilité, santé, les propositions transversales clés, l’économie, le cœur de la ville, la transparence fiscale, le social, les Maisons de quartier, la jeunesse, la citoyenneté, les aînés, favoriser l’inclusion, le côté parental, la culture, le sport, les associations, la démocratie participative, l’engagement des élus, la sécurité… et tous les thèmes que vous retrouverez sur le site ‘Chaque Jour Chalon’ mais aussi sur la page profil ‘Chaque Jour Chalon’.

Elle clôturait son allocution : « Vous constaterez que notre liste est très représentative parce que nous avons des gens de toutes les origines et tous autant qu’ils sont, ce qui les unit, qui les rassemble c'est que l’on s’entend tous bien, c’est que l’on a une passion commune pour Chalon, c’est que l’on a une envie de mieux être à Chalon, sur nos quartiers et quel que soit son âge , son origine, quel que soit son parcours professionnel, son parcours associatif, son parcours militant et puis j’en terminerai par là, ce qui nous a vraiment rassemblé, profondément rassemblé et bien c’est cela, c’est notre envie de faire avancer Chalon, de faire bouger Chalon avec l’ensemble des chalonnaises et des chalonnais sans se soucier du fait de savoir s’ils sont plutôt de tel parti, de telle origine… ce n’est pas cela qui compte. On a cette impression mais qui correspond à la réalité que Chalon est riche de ses habitants, chalon est riche de son histoire, Chalon est riche de ses cultures et c’est ce que nous allons essayer à chaque fois de développer et d’en tenir compte dans l’intégralité de ce que nous avons proposé. Donc voilà, une aventure humaine qui dure depuis plusieurs mois, une belle aventure humaine avec de belles rencontres, de belles associations et de belles découvertes et toujours ces valeurs partagées notamment l’une d’entre elle, la liberté car sans liberté tout le reste n’a pas de sens et il faut se battre pour sa liberté, il faut se battre pour la préservation de notre liberté et je serais toujours sur ces fronts là parce que de ces fronts d’écoulent toutes les autres ; Des droits et des devoirs partagés aussi, qui ne sont pas propres à certains et pas à d’autres, chacun doit avoir conscience de se dire oui il y a des droits mais il y a aussi des devoirs et des devoirs quoi qu’il arrive, il faut les remplir. Et puis toujours le développement durable, parce que le but du jeu de tout cela c’est que si vous nous faites confiance demain et bien nous serons là pour 6 ans et c’est au bout de ces 6 ans, qu’on rend une ville plus belle, plus accueillante, plus attractive, plus jolie, plus sympathique et dans laquelle on aura encore plus envie de vivre et cela on ne se le doit pas à nous mais à la génération qui suit derrière, ils sont nombreux ! C’est notre jeunesse et c’est pour eux que nous sommes là et cela il ne faut jamais l’oublier!».

Question de la presse : Nous constatons sur votre liste la position à la 35ème place d’Armelle Portelli, pourquoi se trouve-elle sur votre liste alors que c’est une marcheuse (LRM) ?

« Tout d’abord, je pense que c’est notre méthode qui lui a beaucoup plu ! La concertation, la discussion, le côté positif, même si au bout du compte, il y a une tête de liste, un chef de file… quelqu’un qui est amené à trancher parce qu’il a la légitimité des autres, mais c’est une légitimité qui m’est reconnue et que j’ai gagné aussi… Je pense que ce qui a séduit Armelle, c’est que l’on s’est rencontrée et cela a tout de suite bien fonctionné… La première fois, c’était à Montceau-les-Mines pour les modèles du thème « Contre les violences faites aux femmes », c’est d’ailleurs Armelle qui organisait cela sur l’ensemble du département. J’ai donc tout de suite vu que cette femme était compétente, une femme d’ouverture, ouverture d’esprit, qui était dans le dialogue, dans la bienveillance aussi et qui pour autant avait son caractère, son identité propre… et puis nous sommes revues beaucoup plus tard à Chalon, toujours dans le même cadre et de là, nous nous sommes rapprochées et puis elle m’a dit que mon projet l’intéressait… Concernant sa 35ème position, c’est tout simplement légal parce qu’en fait, Armelle travaille au Grand Chalon et de ce fait, elle n’est pas éligible au Grand Chalon (bulletin de vote Communauté de Commune). On s’est renseignés auprès de la préfecture et c’est pour cela qu’elle ne pouvait pas être placée avant la 34ème position. Alors je ne vous cache pas que quand on s’en est aperçue, elle aurait pu tout plaquer et elle aurait pu le faire mais non seulement elle ne l’a pas fait mais cela ne lui est même pas venu à un moment donné dans la conversation entre nous, pas une seconde… Je voudrais simplement dire par rapport à ce que j’ai lu ou entendu, elle n’est pas venue à ‘Chaque Jour Chalon’ pour se faire une place au soleil ! ».

Question de la presse : Vous avez constaté que certains candidats ont beaucoup copié votre programme. Regrettez-vous de l’avoir mis en ligne dés le 21 décembre ?

« Non, fondamentalement non, parce que ce qui a guidé ce choix là, même si on est lucide cela fait de nombreuses années que je fais de la politique avec ce qu’il y de joli, ce qu’il y a de très beau, ce qu’il y a de très idéal et puis aussi avec ce qu’il y a de moins sympathique et certaines fois de très bas mais l’idée ce n’était pas de ce dire on présente ‘Chaque Jour Chalon’ avec une tête en disant qui m’aime me suive et puis je vais aller à votre rencontre et puis on va construire le projet ensemble. Parce que faire cela, c’est faire un projet montée d’escaliers et cela n’a pas de cohérence ni de vision. Donc, il était important pour nous de présenter aux chalonnaises et aux chalonnais un projet qui était déjà largement avancé même s’il a été amendé par la suite sur la tranquillité et la sécurité publique et sur d’autres thématiques… Il était vraiment important que l’on se présente aux gens avec un projet, des idées et avec un socle, pour pouvoir échanger et dans le même temps, j’étais aussi dans la lucidité car on en avait parlé à ceux qui étaient avec moi dès le début en disant ne vous inquiétez pas, on va surement se faire piller, donc à charge pour nous de remettre des choses, ici et là, de temps en temps mais je pars aussi du principe que les gens ne sont pas stupides, je ne considère pas que les électeurs ont une mémoire de poisson rouge, je ne considère pas que les gens tombent dans la démagogie, je considère que mes concitoyens sont des gens intelligents, sont des gens qui s’informent, sont des gens qui s’intéressent, sont des gens qui réfléchissent et par rapport à cela je sais qu’ils seront tout à fait en capacité de faire la part des choses et de se faire leur propre opinion y compris sur les méthodes qui consistent à aller piquer un bout de slogan ou bien un bout de programme ! ».

Question de la presse : Le fait de ne pas afficher d’étiquette politique, c’est une stratégie ?

« Non, ce n’est pas une stratégie ! C’est la réalité de l’équipe en fait. Moi, je suis centriste, même si je n’ai pas pris ma carte cette année en 2020 mais je l’avais en 2019 du côté des radicaux. En revanche, ce qui nous a une nouvelle fois rassemblé, c’est vraiment le projet autour de Chalon, ce sont les valeurs dont j’ai parlé tout à l’heure. On a pas voulu faire de juxtaposition de parti parce que sur une ville, je conçois que cela n’a pas grand sens et sur une ville encore plus particulièrement, cela n’en a pas. Il y a aussi un principe de réalité qui s’impose : c’est qu’il y a plus de 90% de mes coéquipiers qui n’ont, soit pas de carte, soit même, pour la grande majorité n’en n’ont jamais eu nulle part. Quand on s’est rencontrés les uns les autres, je ne leur ai jamais demandé où ils votaient ou pour qui ils votaient, est ce que vous êtes plutôt de droite ? ou plutôt de gauche ? La seule précaution que je prenais, c’était de dire que je n’acceptais pas les extrêmes mais si on est sur les valeurs dont j’ai parlé, les extrêmes n’ont pas leur place tout simplement […] Parce que j’ai commencé tôt, j’ai eu la chance de rencontrer celui qui m’a mis le pied à l’étrier quand j’étais jeune […] C’était un maire, j’étais alors une toute jeune élue, une jeune conseillère à la culture et il m’avait dit : tu vas recevoir des gens, je ne veux pas savoir d’où ils viennent, cela ne m’intéresse pas, ce que je veux savoir c’est si la demande est légitime, si il est légitime d’y répondre, s’il est pertinent d’y répondre, s’ils ont un projet et bien dans la même façon, cela ne m’intéresse pas de savoir d’où ils viennent mais de savoir si le projet est utile à Chalon ou est-ce qu’il n’est pas utile à Chalon et c’est cela qui doit te guider dans ta façon de travailler. On me l’a dit une fois j’avais 26 ans, j’en ai 45 aujourd’hui, j’ai exercé plusieurs mandats, dans plusieurs collectivités, sur plusieurs délégations différentes et je fonctionne fondamentalement comme ça ! Donc mettre une étiquette sur notre liste cela aurait été très artificiel et cela n’aurait absolument pas correspondu à la réalité. Là j’aurai trompé les gens, on aurait eu et mes coéquipiers aussi, le sentiment de tromper les gens et c’est pour cette raison que nous n’avons pas d’étiquette et je suis très fière de cela car ce qui compte pour moi, c’est notre capacité à travailler ensemble et notre capacité à travailler les uns avec les autres ! ».

J.P.B