Journée Internationale des droits des femmes

Femmes à l'honneur - Rencontre avec Corinne Dumont

Femmes à l'honneur - Rencontre avec Corinne Dumont

De l’Espace des Arts à la danse country, info-chalon a rencontré Corinne Dumont, une femme dynamique et chaleureuse, très investie professionnellement tout comme au niveau associatif.

Une rencontre…

Originaire de Dijon, Corinne Dumont, secrétaire de direction à l’Espace des Arts depuis 35 ans, est la plus ancienne parmi le personnel de la Scène nationale Chalon-sur-Saône. Durant sa carrière dans ce grand équipement culturel, elle a occupé divers postes : accueil, standard, régisseuse de recettes, secrétariat direction et communication, 6 ans aide-comptable, secrétariat des conseillers artistiques ou de l’administration… de sorte que l’établissement n’a plus guère de secrets pour elle. Elle a accompagné 5 directeurs dont, pendant 18 ans, Philippe Buquet, jeune retraité puisqu’il a passé le flambeau à Nicolas Royer début 2020. Son point fort : sa capacité d’adaptation, son goût pour la nouveauté, son attrait pour la polyvalence, car il est vrai que dans sa fonction pas un jour ne ressemble à l’autre et c’est ce qui lui plaît ! Et, depuis plus de trois décennies, elle a été le témoin de l’évolution du bâtiment, de la structure dans sa forme juridique ainsi que de la programmation… D’ailleurs, la réouverture du nouvel Espace des Arts, après deux années de rénovation et de Hors les murs, constitue un de ses meilleurs souvenirs, le plus récent aussi, « parce que c’était un mélange de sensations fortes, d’euphorie et de stress mais surtout parce que c’était un souvenir d’équipe », nous confie-t-elle. À temps partiel (80%) depuis 20 ans, cette maman de deux grands enfants : une fille de 25 ans et un fils de 20 ans, n’en laisse pas pour autant de côté ses passions : la danse country qu’elle pratique depuis 19 ans et pour laquelle elle est très investie dans plusieurs associations, les loisirs créatifs, le jardinage, les randonnées...  

Une question…

Que pensez-vous de cette journée du 8 mars ? Ce qui me dérange, c’est qu’il y ait des journées maintenant pour tout ; de fait, la Journée du 8 mars se retrouve un peu noyée parmi les autres. Je trouve également qu’elle a perdu de « son prestige ». Mais on peut se réjouir, peut-être, du fait que les manifestations qui avaient lieu ce jour-là s’égrènent désormais tout au long de l’année et la mobilisation se fait davantage au quotidien ou en réaction à l’actualité, et dans ce sens c’est beaucoup mieux. Le terme de « journée » ne m’évoque pas grand-chose, la lutte pour les droits des femmes, c’est tout le temps ! C’est quand il le faut ! En revanche, si elle permet de faire le point sur les avancées, sur ce qu’il reste à accomplir, alors pourquoi pas, mais il ne faut pas oublier que ce n’est pas la « Journée des femmes » mais la « Journée internationale des DROITS des femmes » !

SBR

Photo transmise par Emilie Perricaudet, Service Communication Espace des Arts, Scène nationale Chalon-sur-Saône