Politique de droite

Wauquiez et le parti LR s'enferment toujours plus loin à droite...

Wauquiez et le parti LR s'enferment toujours plus loin à droite...

L'éviction de la numéro 2, Virginie Calmels était un secret de polichinelle, une histoire de quelques jours. Une éviction logique en interne... mais qui finalement enferme le parti porté par Laurent Wauquiez toujours plus loin à droite. Le sentiment d'info-chalon.com.

C'est à se demander ce qu'il va rester à la droite dite républicaine après l'éviction savamment orchestrée de la désormais ex-numéro 2, Virginie Calmels, ancienne supporter d'Alain Juppé. L'alliance entre Wauquiez et Calmels était déjà en son moment, considérée par les politologues  comme contre nature. Une analyse dénoncée en son temps par les propres porte-paroles du parti ... analyse finalement à son tour dénoncée par les faits. 

Avec le départ de Virginie Calmels, la droite dite plus humaniste, européenne et libérale tourne une page de ses volontés de réformer une grande famille politique au sein de la droite. De très nombreux ténors ont déjà fait savoir leurs désapprobations face à la ligne idéologique portée par Laurent Wauquiez et ses lieutenants comme Gilles Platret. Une ligne qui plonge le parti, du moins ce qu'il en reste, toujours plus au fond dans le couloir de droite. Une stratégie gagnante pour Emmanuel Macron qui aura réussi à imposer un centre, propulsant la droite de Wauquiez dans un espace très compliqué à valoriser, alors que le clan Le Pen se frotte les mains. 

Il y a quelques jours, info-chalon.com évoquait le peu d'espace politique laissé à Wauquiez et ses lieutenants, un espace qui vient de se réduire encore un peu plus avec le départ de Calmels. Reste en retour par contre, le peu de considération que risque de s'atttribuer la 1ere adjointe de Bordeaux, après avoir tenté un rapprochement avec Wauquiez. Une considération qui pourrait finalement s'avérer contre-productive pour l'équipe politique susceptible de l'accueillir, alors que la constitution des listes européennes animent les débats internes. 

En s'arcboutant sur des positions toujours plus marquées, le rassemblement de la droite s'avère d'ores et déjà malmené, avec des répercussions tant sur les européennes que sur les municipales, mais d'ici là, le confort des fauteuils d'élus pourrait bien calmer bien des ardeurs. 

Laurent Guillaumé