Saône et Loire

MUNCIPALES AU CREUSOT - Ecologistes et communistes disent non à David Marti

Il y a quelques jours, info-chalon.com laissait entendre que le maire sortant soutenu par le PS et LREM, pourrait compter autour de lui des "écologistes" et des "communistes", sans évoquer à aucun moment le soutien de ces partis en bonne et due forme. Une publication qui a suscité une mise au point d'Europe-Ecologie/Les Verts et du Parti communiste. 

 

Réaction d'Europe Ecologie - Les Verts

Dans un article du 09 novembre évoquant les alliances passées par la République en Marche pour les prochaines municipales, il est indiqué que sur Le Creusot, David Marti bénéficiait d’un accord avec LREM, le PC et les Ecologistes.

EELV avec une liste ecologiste, citoyenne de gauche et de centre gauche sera présent pour les municipales du Creusot. Pour le premier tour, il n’y a pas d’accord avec le maire sortant David Marti et les écologistes.

Tout comme pour les Européennes, toutes les listes s’empareront de la question écologique avec plus ou moins de convictions sur les réponses à apporter au climat, aux mobilités, à la santé, à la biodiversité.

Tout comme pour les Européennes, EELV avec tous ceux qui partagent l’urgence climatique, l’écologie sociale, se présentera à ces élections municipales du Creusot en toute clarté et en responsabilité.  

Pierre-Etienne GRAFFARD

Tête de liste au Creusot pour la liste écologiste

 

La Section du Parti Communiste du Bassin Creusotin et les Elections Municipales de Mars prochain.

En préambule, rappelons quelques pages d’histoire.
 C’est en 1977, il y a 42 ans, dans le cadre de la montée de l’Union de la Gauche dans notre pays,  les Sections du Parti Communiste Français et du Parti Socialiste du Creusot passaient un accord pour présenter une liste d’UNION de la Gauche au Creusot, avec 16 socialistes et 15 communistes. Cette liste était élue et mettait fin à des dizaines d’années de gestion de la Ville par la droite.
Pendant cette période, Le Creusot a connu de nombreux évènements ; quelque fois positifs, mais aussi quelque fois difficiles. Parmi ceux-ci nous ne citerons seulement la crise qu’a traversé Creusot-Loire en 1984.
Nous pensons qu’il n’est pas faux de dire qu’à cette occasion les Creusotins, dans leur ensemble ont mené une lutte exemplaire qui a permis à notre ville de continuer de vivre et d’être aujourd’hui la première ville industrielle de la Région. A cette occasion chacune et chacun a pu mesurer le rôle joué par la Municipalité avec des élus communistes.
Malgré cet à-coup qui (n’en déplaise à certains) aurait pu être fatal pour la ville, elle a continué à se transformer, se moderniser grâce, il est vrai, à une gestion rigoureuse de la municipalité qui ne peut être contestée et  dans laquelle les élus communistes ont joué un rôle important.

De même à chaque mandat les élu(e)s ont eu comme souci de lier et d’informer la population en instituant les réunions de quartiers, qui ont toujours lieu régulièrement.
Au terme de 7 mandats chacune, chacun doit bien reconnaître que LE CREUSOT a une situation financière saine.
Après ces quelques  rappels que nous pourrions encore plus développer, on pourrait nous poser la question « pourquoi ne pas continuer comme cela puisque ça marche » ? Mais un nouvel élément est venu se greffer  avec l’accord passé entre le Maire David MARTI et LaREM qui aura des représentants sur la liste de candidats. Si elle s’engage sur les termes de « valeurs d’Humanisme, progressistes et écologistes » nous nous posons la question : comment, quand nous connaissons la politique menée par LaREM et le Président de la République, feront  ils pour les appliquer ?
En effet si nous regardons à mi -mandat, les mesures prises par monsieur MACRON, elles sont toutes de droite et aux bénéfices des plus riches. La majorité des acquis sociaux obtenus par les luttes des salariés et des retraités sont soit annulés soit remis en cause. Par contre, à l’inverse il y a eu la suppression de l’impôt sur la fortune, le remboursement de 18 milliards de taxes sur les dividendes, les actionnaires des entreprises  du CAC 40 ont perçus 57 milliards de dividendes en 2018.
Pour nous c’est une question sérieuse qui est posée. Et si nous faisons confiance aux élu(e)s  sortant(e)s de l’équipe de la majorité actuelle qui se représenteront pour poursuivre la politique menée jusqu’alors, nous avons plus que des doutes sur les candidats de LaREM.
Aussi en tant que section nous ne participerons pas à cette liste et nous serons plus que vigilants aux décisions prises et soyez assuré(e)s  que nous vous demanderons de vous opposer aux manœuvres éventuelles de LaREM.
Vous pouvez compter sur nous.