Opinion de droite

Pour Maxime Thiébaut, "Gilles Platret ne sait plus où donner de la tête pour faire parler de lui".

Pour Maxime Thiébaut, "Gilles Platret ne sait plus où donner de la tête pour faire parler de lui".

Gilles Platret ne sait plus où donner de la tête pour faire parler de lui. Après l'affaire du porc dans les cantines, l'obligation de parler français sur les chantiers de Chalon-sur-Saône vient une fois de plus défrayer la chronique. 

Dans les faits, je ne peux qu'être en accord avec cette décision. Une décision qui va dans le sens de la politique de préférence nationale défendue depuis des années par Debout la France et Nicolas Dupont-Aignan. 

Une mesure qui pourrait lutter à petite échelle contre le fléau des travailleurs détachés. Je me suis moi-même entretenu de nombreuses fois avec des professionnels du bâtiments qui ne supportent plus cette concurrence déloyale. La concurrence de salariés exploités venant en grande partie des pays de l'est de l'Europe. 

C'est dans ce sens que je souhaiterais poser une question simple à M. Platret. Comment pouvez-vous soutenir Nicolas Sarkozy, celui-la même qui a contraint la France à se soumettre à ces règles de concurrence déloyale par le traité de Lisbonne ? Et ce alors même que les Français s'étaient exprimés ouvertement contre lors du référendum de 2005 ? Ce même traité qui conduit aujourd'hui à un appel d'air massif auprès des pays les moins développés de l'Union Européenne, augmentant ainsi le chômage dans notre pays. 

Aux paroles, je demande à Gilles Platret les actes. Il ne peut pas soutenir Nicolas Sarkozy, lui qui a soumis la France à ce droit européen qu'il dénonce. 

Fidèlement,

 

Maxime Thiébaut
Secrétaire départemental DLF de Saône-et-Loire