Opinion de droite
La députée de Saône et Loire, Josiane Corneloup, monte au créneau sur la question de la malbouffe dans les collèges du département
Publié le 10 Décembre 2019 à 15h50
Communiqué :
JOSIANE CORNELOUP, DEPUTEE DE SAONE-ET-LOIRE, 2èmeCIRCONSCRIPTION
SOUTIENT L’ACTION ANTI-MALBOUFFE DES PARENTS D’ELEVES DU COLLEGE JULES-FERRY A GENELARD
Je suis saisie par de nombreux maires de petites communes qui s’interrogent sur l’application d’une disposition de l’article 24 de la loi EGALIM, rajoutée par le biais d’amendement de députés LRM, au libellé du projet de loi initial.?Celui-ci, dans le cadre de la composition des menus dans la restauration collective, dispose qu’ « à titre expérimental, au plus tard un an après la promulgation de la loi n° 2018-938 du 30 octobre 2018 pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, pour une durée de deux ans, les gestionnaires, publics ou privés, des services de restauration collective scolaire sont tenus de proposer, au moins une fois par semaine, un menu végétarien. Ce menu peut être composé de protéines animales ou végétales (...) ».
Je constate d’abord que cet article n’a pas donné lieu à la publication d’un décret d’application, ce qui pourrait accréditer l’idée que le gouvernement préfère inciter plutôt que de contraindre les gestionnaires de restauration scolaire à proposer un menu végétarien hebdomadaire unique. L’existence d’un décret d’application aurait sans doute aussi permis de dissiper le sens équivoque de la phrase « ce menu peut être composé de protéines animales ou végétales ». J’ai plusieurs fois interpellé le ministre de l’Agriculture et les services de l’Etat aux fins d’une interprétation de la formule « protéines animales » qui, loin d’exclure les protéines carnées, les contient au contraire. Conscient de ce flou, le ministre de l’Agriculture, par la voix de sa directrice de cabinet, m’a très récemment informée que « ces questions que vous nous posez sont d’ores et déjà prises en compte et nous travaillons à l’information des différents acteurs ». Je ne manquerai pas de transmettre à tous les maires de ma circonscription les précisions apportées par l’Exécutif.
Au-delà de son aspect purement législatif et rhétorique, je m’interroge sur le bien-fondé et l’utilité d’une telle mesure, a fortiori lorsqu’il s’agit de l’appliquer dans le Charolais Brionnais, reconnu dans le monde entier, pour l’excellence de ses méthodes d’élevage. Les exploitants agricoles de notre territoire ont toujours pris en compte le respect de l’environnement et le bien-être des bovins, élevés, libres, au milieu des pâtures, aux antipodes des élevages intensifs des Amériques du Sud et du Nord qui déverseront bientôt leur viande en Europe après la ratification des traités du Mercosur et du Ceta.
Comment peut-on décemment prétendre lutter contre la malbouffe en prohibant la viande charolaise de nos éleveurs locaux, dont la production obéit à tout un arsenal réglementaire assurant sa parfaite traçabilité, et en lui substituant, comme ce fut le cas vendredi 6 décembre au collège Jules-Ferry, un pavé reconstitué, issu de la transformation de produits laitiers et de soja dont on ignore l’origine ?
De qui se moque-t-on ? Quid du bien-manger des élèves qui devront absorber ce succédané indigeste au prétexte de proposer un menu végétarien par semaine ? Quel est le bénéfice pour la planète ? Comment enfin ne pas s’écrier « voilà un repas normal ! » avec ce jeune collégien qui dégustait un morceau de viande charolaise grillée sur une plancha ?
Puisse cette normalité retrouver au plus vite toute sa place dans nos restaurants scolaires.
Josiane Corneloup
Députée de Saône-et-Loire



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