Bourgogne
Surveillance renforcée autour du moustique tigre en Bourgogne-Franche Comté
Publié le 21 Mai 2021 à 10h53

L’objectif de la surveillance renforcée est de ralentir la progression de l’implantation du moustique-tigre et de limiter le risque d’importation et de circulation des virus dont il peut être le vecteur en métropole.
Communiqué de l'Agence Régionale de Santé Bourgogne-Franche-Comté du 20 mai 2021 :
La région n’échappe pas à l’expansion du moustique-tigre désormais présent en Saône-et-Loire, en Côte-d’Or, dans la Nièvre, le Doubs et le Jura. Mots-clés : surveillance et prévention.
Aedes albopictus, dit moustique-tigre, est installé depuis de nombreuses années dans les territoires ultra-marins, notamment dans l’Océan Indien où une épidémie de dengue sévit sur l’île de La Réunion pour la 4ème année consécutive. En métropole, il s’est développé de manière significative et continue depuis 2004 et est désormais présent dans 64 départements.
La capacité du moustique-tigre à être vecteur du chikungunya, de la dengue ou du virus zika, en fait une cible de surveillance prioritaire pour les autorités sanitaires et leurs partenaires, durant sa période d’activité en métropole : du 1er mai au 30 novembre.
L’objectif de cette surveillance renforcée est double : il s’agit à la fois de ralentir la progression de l’implantation du moustique-tigre et de limiter le risque d’importation et de circulation des virus dont il peut être le vecteur en métropole.
De plus, le moustique-tigre est très nuisant, il pique aussi en journée et sa piqûre est douloureuse.
En région Bourgogne-Franche-Comté
Aedes albopictus est aujourd’hui implanté dans cinq départements :
- en Saône-et-Loire, depuis 2014 ;
- en Côte-d’Or et dans la Nièvre depuis 2018 ;
- dans le Doubs et le Jura depuis 2020.
L’ARS (via un opérateur de démoustication) met en œuvre une surveillance dans les 8 départements de la région par un réseau de pièges-pondoirs, principalement sur les unités urbaines les plus peuplées, afin de suivre la dynamique de progression d’Aedes albopictus. Une enquête entomologique de terrain est réalisée pour confirmation en cas de nouvelle implantation, elle peut mener à considérer une nouvelle commune comme colonisée.
L’Agence Régionale de Santé intervient également lorsqu’un cas de chikungunya, dengue ou zika est déclaré à ses services (ces maladies sont à déclaration obligatoire). Une enquête de prospection entomologique peut alors être déclenchée pour identifier ou non la présence du moustique-tigre sur les lieux fréquentés par la personne pendant la période de virémie (présence du virus dans le sang). En ce cas, un traitement insecticide peut être décidé afin d’éviter la propagation de la maladie. Jusqu’à présent, la situation ne s’est pas présentée en Bourgogne-Franche-Comté.
Reconnaître et signaler le moustique-tigre
Tous les insectes qui volent ne sont pas des moustiques !
- Aedes albopictus est petit : moins de 1 cm d’envergure.
- Noir avec des taches blanches sur le corps et les pattes, il a une ligne blanche sur le thorax et un appareil piqueur.
Le site https://signalement-moustique.anses.fr/signalemen... permet de bien l’identifier et de le signaler.
Le portail est complémentaire du dispositif de pièges-pondoirs.
Eviter son implantation
Avant de voler et de piquer, les moustiques se développent dans l’eau, sous forme de larves.
Chacun peut avoir les bons gestes pour éviter la prolifération d’Aedes albopictus en supprimant les petits réservoirs d’eau stagnante :
- Vider (une fois par semaine) coupelles et soucoupes sous les pots de fleurs, gamelles des animaux, replis des bâches, seaux, pieds de parasol...
- Couvrir les récupérateurs d’eau
- Ranger (à l’abri de la pluie) les jouets, brouettes, seaux, arrosoirs
- Entretenir les gouttières, rigoles et chenaux
- Jeter déchets et pneus usagés
- Créer un équilibre dans les bassins d’agréments : les poissons mangent les larves de moustique.
Professionnels de santé : pensez aux maladies transmises par le moustique-tigre !
Les zones de circulation de ces 3 virus sont relativement superposables, il s’agit des régions intertropicales. Toute suspicion d’un diagnostic de dengue, de chikungunya ou d’infection à virus zika doit faire l’objet d’une confirmation biologique et tout cas confirmé doit être déclaré auprès de l’ARS à l’aide du formulaire de déclaration obligatoire.



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