Bourgogne

A l'hôpital Valmy à Dijon, les salariés ont débrayé et demandent une revalorisation salariale

A l'hôpital Valmy à Dijon, les salariés ont débrayé et demandent une revalorisation salariale

Après les médecins libéraux, c'est au tour des infirmiers, aides-soignants et autres brancardiers de manifester leur mal-être. Ils étaient d'ailleurs une cinquantaine, ce mardi 3 janvier dans la matinée, à se réunir devant l'Hôpital Privé Dijon Bourgogne.

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Communiqué de Force ouvrière Hôpital privé Dijon Bourgogne 

Force Ouvrière Hôpital Privé Dijon Bourgogne sera en grève le 3 janvier 2023 reconductible.

FO HPDB appelle ses adhérents, sympathisants, et plus largement l’ensemble des salariés à se joindre à ce mouvement de GRÈVE.

Nous réclamons de meilleures conditions de travail et une augmentation générale des salaires de 7% net.

Sur cette fin d’année, plusieurs débrayages, réunions, mails, courriers ont été réalisés afin d’alerter sur les conditions de travail qui se dégradent dans l’établissement (flux de plus en plus important, nombre de personnels non adapté à ce flux, mobilisation des salariés d’un service à l’autre sans formation ni compensation, turn-over des effectifs important dans les services, locaux et matériels parfois peu adaptés à la charge de travail ...). Mais en vain, la réponse est qu’ils vont diminuer le flux, mais les problématiques persistent... au risque de mettre la vie des patients en danger !


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HPDB peine à garder ses salariés et à en recruter de nouveaux.

Quant à ceux qui restent, ils subissent de plein fouet la perte d’attractivité de l’enseigne. Ils doivent compenser tant bien que mal les postes non pourvus. « C’est un cercle vicieux infernal. Moins nous sommes, plus on nous en demande. » À cela s’ajoute la faible augmentation de salaire qui plus est ne prend pas en compte au minimum l’inflation (3% brut lors des négociations avec la FHP sur l’avenant 32 de notre convention collective). « Avec nos petits salaires, on a de plus en plus de mal à faire le plein, à remplir nos frigos, à se chauffer...». Venir travailler va finir par nous coûter plus cher que rester chez soi !!! Nos salaires sont rattrapés par l’inflation et plusieurs corps de métier se retrouve au SMIC, il est même à l’identique que l’on soit ASH ou Aide-soignante ou Brancardier ou Administratif... sans impact de notre ancienneté (Une ASH de 32 ans d’ancienneté gagnant autant qu’une Aide-soignante de 20 ans et toutes deux ayant le même salaire qu’une aide-soignante nouvellement embauchée).

Pourtant dans son dernier communiqué de presse, l’établissement indiquait avoir eu « une augmentation de l’activité de 22%, recruté 25 chirurgiens » et que « le regroupement des trois cliniques dijonnaises a largement dépassé les attentes ».

Depuis le début du COVID, nous nous sommes battus pour maintenir une activité et une qualité de soin et d’accueil. Ceci a permis à l’établissement de sortir de la crise rapidement et même de se placer comme l’un des 1ers établissements MCO (Médecine, Chirurgie, Obstétrique) de la région tout en augmentant son activité.

Cependant, la reconnaissance de notre travail n’est pas à hauteur de celui-ci. Nous sommes considérés comme des « pions » que l’on déplace sur un échiquier à convenance, ou comme nous avons pu l’entendre « des infirmières de bases » lors d’un débrayage.

Nous ne voulons pas travailler moins, nous souhaitons travailler mieux et gagner plus, à hauteur de nos diplômes respectifs et de ce que nous réalisons !!!

Force Ouvrière HPDB à une seule solution : augmenter les salaires de 7% net pour garder les employés et en recruter de nouveau.