Bourgogne

La présidente du jury de l' élection de Miss Bourgogne se confie à info-chalon.com

La présidente du jury de l' élection de Miss Bourgogne se confie à info-chalon.com

Alice Detollenaere, élue Miss Bourgogne 2010 travaille aujourd'hui à Hong-Kong. A quelques heures de l'élection régionale, celle qui préside le jury de Miss Bourgogne 2014 à Chalon sur Saône ce samedi soir se livre à info-chalon.com.

Vous êtes Miss Bourgogne 2010, qu'est ce que vous a apporté ce concours dans votre vie quotidienne?
 
Avant de voyager dans le monde, je ne me rendais pas à quel point notre region est merveilleuse. Quand j'étais adolescente, voir des champs à perte de vue me désolait, aujourd'hui c'est un retour aux sources indispensable. Ce concours m'a rapproché de mes origines car je suis fière de montrer les couleurs de notre région à l'étranger, qui on ne s'en rend pas assez compte, fascine le monde entier! Dans ma vie professionnelle, ce passage par le Comité Miss Bourgogne a bien entendu contribué à ce que j'ai plus de confiance en moi. J'ai egalement conservé l'attitude que j'endossais lorsque je portais mon echarpe, car lorsque vous vivez et travaillez dans la mode à l'etranger vous êtes en constante représentation, vous êtes le symbole de votre pays.
 
Quels conseils pouvez-vous donner aux candidates ?
 
Il est presque inutile que j'aborde le sujet de la préparation physique puisqu'il s'agit d'un concours de beauté. Au delà de ça, je pense que l'attitude joue beaucoup, Paraitre sympathique et accessible, avoir un discours préparé mais naturel est important car sur scène le charisme et l'attitude ne sont pas toujours le reflet de ce que l'on est vraiment, et le public vote pour une candidate certes belle, mais qui leur parait sympathique et surtout pas arrogante.    
 
Samedi soir à Chalon sur Saône, vous êtes Présidente du jury du concours de Miss Bourgogne, comment ressentez-vous ce retour aux sources ?
 
Je n'ai malheureusement pas le temps de revoir les membres du comité lorsque je rentre, car ce n'est pas souvent et toujours pour de courtes durées. Ce sera une belle occasion de nous retrouver, et ce sera un moment fort puisque nous elirons la prochaine Miss.
 
Depuis 2011 et ta participation au titre de Miss France, comment s'organise ta vie professionnelle ?
 
Après l'election de Miss France j'ai ensuite travaillé à Paris pendant une année et ça a été assez dur! Tout un réseau de clients et d'agences à mettre en place, mais je me suis accrochée. Je suis ensuite partie quelques mois en Amérique latine, avec juste un sac à dos et des chaussures. Ma vie me paraissait tellement superficielle et compliquée que j'avais besoin de voir ce que c'était de vivre avec deux petites culottes, deux tee shirts et aucun matériel de coiffure ou maquillage. Et surtout s'ouvrir à d'autres aspirations. Cela m'a beaucoup remis les idées en place, et dans le mois qui a suivi mon retour, j'ai eu cette proposition pour Hong Kong. Aujourd'hui dans mon travail je n'ai plus aucune hésitation, je sais ce que je suis capable ou non de faire. La seule chose qui me fatigue est de devoir être toujours à mon top physiquement. Lorsque l'on est Miss on se prépare surtout pour les concours, être mannequin c'est être prête tous les jours!
 
 Face à celles et ceux qui critiquent les concours de beauté, qu'est ce que vous leur répondez ?
 
Il faut dire que la critique en France est un sport national. Il y a ceux qui critiquent par bêtise et ceux qui critiquent par jalousie. Pour les premiers je leur dirais qu'il existera des concours de beauté tant qu'il y aura des milliardaires qui coureront derriere un ballon; pour les seconds je leur proposerais d'avoir le courage comme les candidates de défiler en maillot de bain devant des milliers de pairs d'yeux, soumis à la critique et au jugement facile.
 
 (une petite dernière).. tu es exilée à Hong Kong .. comment maintiens tu le contact avec ta Bourgogne natale ? Si il y a un produit qui te fait défaut.. quel serait-il ?
 

C'est bien sur le fromage! et le pain un peu, même si ici je n'en consomme pas trop à cause de la ligne... Il est vrai que lorsque je suis là bas je donne peu de nouvelles, sauf à ma mère et mes soeurs. J'aime vivre les instants présents et ne pas tout mélanger. Ce sont deux univers très differents et j'apprécie d'autant plus la Bourgogne lorsque je rentre.

Propos recueillis par Laurent Guillaumé - Info-chalon.com