Agglomération chalonnaise

Carlos Barbara, l’atout créatif de « l’Atelier Pixel Création »

Par Nathalie DUNAND

Publié le 05 Novembre 2021 à 09h40 , mise à jour le 08 Novembre 2021 à 10h36

Carlos Barbara, l’atout créatif de « l’Atelier Pixel Création »

Depuis janvier 2021, il a rejoint l’atelier graphique d’Aurélie Oudot, à Crissey. ‘L’Atelier Pixel Création’ renforce ainsi son offre de marquage publicitaire en ajoutant le savoir-faire d’un vrai créateur. Info-chalon est allé à la rencontre de Carlos, bien connu du microcosme chalonnais.

« Je suis un visuel », résume Carlos, quand on l’interroge sur son sens créatif. Expérimenté, aussi, et jamais blasé tant son travail de création graphique est dans son ADN. D’ailleurs, d’où lui vient cet œil exercé ?

Les passions de jeunesse

« Je n’aimais pas l’école, pas du tout. Mais on avait des cours de dessin et j’adorais ça. Je dessinais tout le temps. J’achetais des papiers chez Monard, j’essayais des trucs, je faisais des expériences. »

Autre passion : la mode. « J’ai toujours aimé les fringues, j’allais souvent rue de Lyon, dans les magasins de fripes, il y avait 3 à l’époque, et à Lyon – la ville cette fois. Au lycée, j’avais un ami, Jean-Marc Rabemila, qui est maintenant designer de mode : il créait déjà ses vêtements, faisait ses défilés, il était connu sur Chalon. »

« Tout est lié, commente Carlos, les magazines de déco, photo ou mode… on retrouve une composition d’objets, de couleurs, de volumes et les tendances. »

Et ce n’est pas dans son milieu familial que Carlos a puisé sa sensibilité. Pour lui, « tu es artistique ou pas. »

Direction : les Beaux-Arts de Beaune

C’est au LEP Éco, aujourd’hui baptisé lycée Emiland Gauthey, que Carlos et son ami Jean-Marc rencontrent celui qui aura une influence décisive sur leur carrière : Monsieur Martin, le prof de dessin.

« C’est mon prof qui m’a incité à passer le concours des Beaux-Arts de Beaune. Je n’étais pas chaud au début, je ne me projetais pas là-dedans. Finalement il m’a inscrit et emmené le jour du concours. C’était sur dossier, je n’avais apporté que quelques dessins. Tout s’est donc joué sur l’entretien : on a discuté de ce que j’aimais, c’est-à-dire tout ce qui touchait aux métiers artistiques : le dessin, la peinture, la déco, la musique. Et j’ai été reçu comme ça. »

La première année, généraliste, présente les domaines artistiques et l’histoire de l’art.

En 2e année, Carlos intégrera une école d’art à Troyes et s’orientera vers le design graphique : logos, magazines, les lettres, leurs formes, les couleurs qui se marient ou non, la composition d’une page : « On apprenait à occuper l’espace sans le saturer. L’espace libre est aussi important que celui occupé par le texte ou l’illustration. »  

L’armée, parenthèse formatrice

Comme la plupart des élèves des Beaux-arts, Carlos postule au service magazine du ministère de la Défense. Ce qu’il ne dit pas, c’est qu’il n’a pas la maitrise des logiciels professionnels de création graphique (Adobe Photoshop, Indesign, Illustrator). À l’entretien, il tente : « Je ne connais pas, mais je suis curieux et j’apprends vite. » La chance lui sourit, et sans doute son esprit, ses passions, son tempérament séduisent, car il est retenu et passera un mois avec celui qu’il remplace, faisant ses gammes sur les nouveaux outils.

« J’ai eu beaucoup de bol, vraiment, reconnait Carlos. J’avais les clefs du local, je restais le soir, je bidouillais, je cherchais des trucs. » Carlos passe 10 mois à Paris, découvre la ville en même temps que les bases de son métier. C’est ainsi qu’il a gagné ses galons !

L’expérience

En 2000, il est embauché par Laurent Chauliac, qui a créé son studio graphique, Comedi.

« Laurent faisait alors du graphisme pur. Il montait Le journal immobilier, réalisait la mise en page, structurait le magazine, choisissait la police, sa taille, le nombre de colonnes, etc. Il est beaucoup plus à l’aise dans la technique que moi. Puis il a voulu développer son agence et j’apportais l’aspect créatif. On a travaillé en totale complémentarité pendant 20 ans. »

« Avec l’expérience, tu fais le travail naturellement, selon ton ressenti. Tu sais sur quoi tu vas partir et quand tu ne trouves pas, tu lâches, tu vas te vider la tête. Ça ne sert à rien d’insister. »

Carlos se dit ‘visuel’ : « Dans les magazines, je ne lis pas le texte, je retiens les tendances. Pareil pour le reste : je retiens ce qui est visuel, pas les noms des gens. »

Le visuel est pour lui prépondérant ; l’image, plus importante que le contenu.

Amateur des années 50, il admire particulièrement les affiches, dont les lettres sont faites à la main. « C’est complet et c’est beau », résume-t-il.

Nouvelle aventure à Pixel création

On comprend mieux ce que Carlos apporte dans ses bagages, lorsqu’il les pose à l’Atelier Pixel Création. Employé depuis janvier 2021, il trouve rapidement sa place entre Aurélie, la patronne et Lison. L’atelier graphiste et fabricant d’enseignes a désormais son propre créateur. « Parfois, le client demande juste de moderniser son logo, ou sa devanture. Je m’occupe de l’aspect graphique et Lison de l’aspect technique. » Là encore, la complémentarité s’installe.

L’Atelier Pixel Création étoffe ses services : le fabricant d’enseignes ajoute désormais la touche raffinée de la création d’identités visuelles.

PIXEL CRÉATION
106, rue Principale
71530 CRISSEY
Tél. : 03 85 44 22 26 – 06 80 70 49 27

www.atelierpixel.com

www.facebook.com/pixelcreation.atelier

http://www.atelierpixel.com/catalogue



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