Agglomération chalonnaise

Pâques le temps du renouveau pour les Chrétiens

Pâques le temps du renouveau pour les Chrétiens

Le temps de Carême s’achève par la Semaine Sainte pour les 2,6 milliards de Chrétiens sur une population de 7,8 milliards dans le monde entier, un temps d’espérance et de renouveau en ce jour de Pâques.

Ce n’est pas faire du prosélytisme que de rappeler ce que représente la Fête religieuse de Pâques pour tous les chrétiens. Il s’agit tout simplement de dire ou de redire le sens de ce jour qui peut sembler mystérieux pour bon nombre tant il est fait place, comme pour Noël, à un aspect festif débordant.

Pâques est avant tout un grand symbole de renouveau, de remise en cause en soi-même pour celles et ceux qui ont fait le choix de croire en quelque-chose de supérieur, pour donner un sens abouti à leur chemin de vie. Beaucoup vont se quitter en fin de cette Semaine Sainte en se souhaitant de « Joyeuses Pâques ». 

Est-il bon à nouveau de rappeler que Pâques n’est pas ce jour ou l’on offre avant tout des oeufs en chocolat, cachés parfois dans des haies ou des buissons et que « l’on chasse » en faisant croire aux enfants que les cloches, parties à Rome le jeudi soir, sont revenues porteuses de friandises. Un véritable paradoxe que de voir Pâques transformé en fête du chocolat.

Pâques fait partie de la richesse de notre civilisation judéo-chrétienne qui a traversé les siècles contre vents et marées. Comme toute l’Histoire d’un peuple ne doit pas être oubliée ou transformée.

Une histoire vraie !

Pâques qu’on le veuille ou non est avant tout une page de cette histoire vraie de l’Homme, vécue il y a 2000 ans par un autre homme, Jésus de Nazareth, simple de surcroît, qui a travaillé, souffert, a été crucifié, mis au tombeau et revenu parmi les hommes pour redire une nouvelle fois ce qu’il avait toujours enseigné : « Aimez-vous les uns les autres ». Ce n’est pas compliqué comme phrase et pourtant il en est mort. « Ecce homo », voici l’homme a dit Ponce Pilate en le livrant à la foule. Répétons-le ce n’est pas un conte, c’est une histoire vraie.

En ressuscitant le jour de Pâques, cette histoire revêt un grand symbole et nous montre du doigt que nous sommes avant tout « poussière et que nous retournerons poussière » mais que l’on peut aussi ressurgir des cendres. 

Une fête liturgique

D’accord pas facile d’admettre cette réalité mais aujourd’hui place est faite au matériel et au superficiel. Qu’est devenu le sens de cette fête, car la mode  que l’on veut se retranche derrière des lois et des règlements. Alors on a inventé la fête : du chocolat, des oeufs, des cloches, des lapins, des cocottes ou des schtroumpfs. Jeux pour enfants, mais rien d’enrichissant pour eux, pour construire leur vie. Cette fête liturgique importante de la Résurrection donne espoir à la vie

Imaginons le désespoir dans lequel pourrait sombrer un grand malade si, recevant la visite de l’équipe médicale, il entende le médecin-chef lui dire : « Ici on fera tout ce qu’il faut pour que vous perdiez tout espoir de guérison. »

Le message de Pâques

Imaginons aussi que Dieu ait laissé son propre fils Jésus, son incarnation sur terre, être crucifié pour avoir enseigné l’Amour ? C’est cruel et inimaginable C’est le message de Pâques, ce message fondamental du christianisme qui rend crédible le sens de la résurrection face à l’athéisme.

La Fête de Résurrection donne à l’homme une grandeur qui fait oublier l’espace d’un instant le matérialisme ambiant. C’est en cela que la Résurrection du Christ est la seule et unique raison de célébrer la fête de Pâques et l’espoir de la vie retrouvée au terme de la Semaine Sainte..

JC Reynaud

 

Photo JC Reynaud : interieur de la chapelle de Velet à Anost