Saône et Loire économie

Dans les Maranges, même constat amer après l'épisode de gel du printemps

Dans les Maranges, même constat amer après l'épisode de gel du printemps

En présence du sénateur Jérôme Durain et des conseillers départementaux Claudette Brunet-Lechenault et Jean-Christophe Descieux, les professionnels des Maranges ont dressé un point d'étape après l'épisode historique de gel de printemps.

Douloureux constat pour les Maranges, un constant qui n'échappe pas à celui dressé par leurs homologues des autres appelations viticoles du secteur. Jérôme Durain, Sénateur et conseiller régional était accompagné des conseillers départementaux Claudette Brunet-Lechenault et Jean-Christophe Descieux afin de constater l'étendue des dégâts sur cette appelatin qui regroupe plus d'une centaine de viticulteurs sur quelques 200 hectares cultivés. 

"Un constat douloureux et amer"

Pour les jeunes fraîchement installés, l'année 2021 restera dans les annales avec une production amputée de quelques 80 % sur les Chardonnay. "C'est surréaliste, les parcelles qui ne gèlent jamais d'habitude sur les Maranges ont toutes été touchées" constatent les viticulteurs. "Et la question d'une taille plus ou moins tardive n'est même pas d'actualité" au regard des comparatifs sur telle ou telle parcelle. Il suffit d'arpenter les rangs de vignes pour constater les dégâts alors que les premières inflorescences pointent ici ou là le bout de leur nez. Les viticulteurs vont même jusqu'à jouer la comparaison en images au jours le jour entre l'année 2020 et l'année 2021, et la différence souffre d'aucune comparaison. 

"Certaines parcelles ne seront même pas vendangées"

Déjà se pose la question de la suite et en ce qui concerne l'année 2021, pour les Maranges, les récoltes seront réduites à la portion congrue. "Ici, les vendanges ne seront pas nécessaires, au regard du constat qu'on peut faire aujourd'hui. On va suivre la fructification mais l'espoir n'est guère de mise" confient-ils aux élus venus sur place constater de visu l'étendue des dégâts. 

Laurent Guillaumé