Chalon sur Saône

L'exaspération de locataires de l'OPAC à Chalon sur Saône

L'exaspération de locataires de l'OPAC à Chalon sur Saône

Trois ans sans ascenseur et des parties communes qui se détériorent suite à des infiltrations d'eau dans cette cage d'escalier d'un bâtiment de l'OPAC situé rue Jules Renard.

L'exaspération est à son comble du côté de la rue Jules Renard à Chalon sur Saône. L'état de délabrement des parties communes, lié à des infiltrations d'eau à répétition, suscite la colère des locataires. Après avoir alerté leur bailleur, les locataires ne savent plus vers qui se tourner pour que les choses s'arrangent. "Trois ans que nous sommes sans ascenseur" et "l'OPAC nous répond qu'ils sont en désaccord avec l'expert". En attendant, ce sont les locataires qui trinquent ! Et comme si les choses ne suffisaient plus, "on se retrouve avec des infiltrations d'eau à répétition liées aux intempéries. La seule réponse donnée est la pose d'un panneau sol glissant" déplorent les locataires de l'immeuble, situé à quelques mètres des locaux de l'OPAC aux Aubépins.

"En 2019 nous décidons de faire une pétition que l'on envoie directement à l'agence de l’opac de Mâcon. 5 experts ont été envoyés et ils ont expliqué que c'était l’eau qui coulait et qui mettait le circuit électrique en panne et que l’opac avait déposé un recours auprès de l'entreprise intervenante et de leur assurance". En novembre 2020, "on a reçu un courrier précisant qu'il fallait attendre encore un peu" et depuis 14 mois pas grand chose n'a bougé... sans doute que la COVID 19 viendra justifier la situation. Au début de l'année 2021, les locataires ont relancé l'OPAC sans que finalement rien ne bouge. Une deuxième pétition a été réalisée auprès des locataires.

Du côté de l'OPAC, il a été proposé de mettre en place un système de portage de courses à domicile sans que celui-ci trouve un large écho ou encore de faciliter le déménagement. Reste que les locataires attachés à leurs domiciles entendent juste bénéficier comme tout le monde de leurs droits. 

Laurent Guillaumé