Agglomération chalonnaise

Le 14 février était la Journée Internationale de l’Epilepsie

Le 14 février était la Journée Internationale de l’Epilepsie

« L’Epilepsie parlons-en » afin de combattre les préjugés qui existent sur cette maladie neurologique mais aussi pour en avoir une meilleure connaissance au regard de ses différentes formes d’existence.

Une maladie qui peut arriver sans prévenir ou peut être une transmission génétique c’est en cela que que l’International League Against Epilepsy a voulu lancé une Journée Internationale de l’épilepsie pour ce lundi 14 février 2022. 

Une action essentiellement basée sur la communication et l’information qui, à l’échelle de la planète, a son importance au vu du nombre de personnes touchées ( 50 millions selon l’OMS) et en France plus de 650 000.

A Châtenoy le Royal, la commune a voulu être partie prenante à cette action de communication en mettant un éclairage violet sur les murs de la façade de la mairie. La couleur violette est celle du ralliement autour de la maladie.

Pour montrer que cette maladie ne doit pas être un handicap pour un emploi, la commune compte parmi son personnel communal, une jeune femme touchée par l’épilepsie. 

Qui mieux que Stéphanie qui, derrière son masque obligatoire pour le moment, ne cache pas son sourire et son envie de revivre pleinement après une opération lourde qu’elle a subi en 2021, à Lyon, conséquence de la déclaration de sa maladie survenue à l’âge de 29 ans : « C’est une maladie neurologique invisible qui se déclenche à tout âge de la vie. Les crises sont différentes et surtout mal comprises au départ. Pour ma part lorsque j’ai eu une crise, j’ai appelé une amie pour m’aider et a mon arrivée à l’hôpital j’étais dirigée vers un psychiatre car les médecins pensaient que j’avais une crise de démence. »

Et puis de continuer avec des mots clairs afin de voir la maladie autrement : « Depuis mon opération du cerveau je suis contente je n’ai plus de crise. Ce que je veux faire passer comme message en cette Journée de l’Epilepsie est simple : Il faut oser en parler, ne pas avoir honte et nier son existence. Il est important de communiquer et d’attirer l’attention des gens qui nous entourent. C’est le but de l’association « Epilepsie France » dont je fais partie. »

Une belle leçon de courage, de modestie accompagnée d’une grande sagesse d’esprit.

JC Reynaud