Politique

De nombreux thèmes abordés lors du débat qui a suivi la réunion publique «Emmanuel Macron avec vous»

Par Karim BOUAKLINE-VENEGAS AL GHARNATI

Publié le 28 Mars 2022 à 06h00

De nombreux thèmes abordés lors du débat qui a suivi la réunion publique «Emmanuel Macron avec vous»

Après avoir expliqué à plus de 150 personnes pourquoi il est nécessaire de reconduire Emmanuel Macron dans ses fonctions de chef d'État, le ministre Jean-Baptiste Lemoyne et le maire de Dijon, François Rebsamen, ont débattu avec de nombreux intervenants. Plus de détails avec Info Chalon.

Vendredi 25 mars à 19 heures 30, les militants et sympathisants LREM avaient rendez-vous à la Petite Salle Marcel Sembat pour une réunion publique et d'échanges dans le cadre de la campagne du président-candidat Emmanuel Macron.

Une réunion publique qui a eu lieu en présence de Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué chargé du Tourisme, des Français de l'étranger, de la Francophonie et des PME, François Rebsamen, le maire de Dijon, et Raphaël Gauvain, député de la 5ème circonscription de Saône-et-Loire.

À l'issue cette réunion, le ministre et le maire de Dijon se sont prêtés au jeu des questions.

Premier à intervenir, un ancien agriculteur, et premier à répondre, François Rebsamen : «Il faut faire confiance à la raison, je crois au progrès et à la science».

L'occasion pour l'ancien numéro deux du PS (1997 à 2008) et ex-ministre du Travail de pointer du doigt les «écologistes déchaînés», celui-ci étant partisan d'une «écologie raisonnée basée sur la connaissance scientifique».

De son côté, le ministre veut qu'on fasse le distinguo entre «une écologie idéologique et une écologie du quotidien», en fustigeant au passage ces «ayatollahs de la pensée qui veulent imposer une écologie punitive».

Ensuite, une gérante de société d'aides à domicile a évoqué le cas des oubliés du Ségur, la militante LREM Sadia El Hayani celui des travailleurs indépendants ou encore le député Raphaël Gauvain, la retraite à 65 ans.

François Rebsamen assume cette mesure, estimant que celle-ci est juste «mal comprise» telle qu'elle a été présentée, ou que le taux d'emplois des séniors est encore trop bas.

Un habitant de La Clayette a évoqué l'accueil des réfugiés venus d'Ukraine. L'occasion pour le ministre de saluer le «formidable élan de générosité des Français» et les transports Girardot pour l'aide que l'entreprise apporte dans l'acheminement de vivres et de médicaments à la population civile mais aussi le transport de réfugiés.

Ce dernier a aussi expliqué que Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, a lancé un programme de tablettes numériques bilingues afin de permettre aux enfants d'Ukraine de se familiariser avec la langue de Molière.

«Nous faisons face à l'urgence», intervient le maire de Dijon.

Pour Jean-Baptiste Lemoyne, l'Europe doit être «à la hauteur des enjeux».

Une militante associative a estimé qu'il y avait un «deux poids, deix mesures» si on compare l'accueil des Afghans et des Syriens à celui des Ukrainiens.

«Nous avons une pensée pour eux (Ndlr : les Afghans et les Syriens)», déclare le ministre qui ajoute que la France «sait être au rendez-vous».

Estimant qu'il y a beaucoup de métiers en tension, Jean-Baptiste Lemoyne est revenu sur le fait que le président-candidat ait annoncé ce jeudi 17 mars vouloir durcir les conditions d'accès au RSA, lors de la présentation de son programme à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), conditionnant son versement contre 15 à 20 heures de travail hebdomadaire, suite à l'intervention d'une représentante de Territoires de progrès, qui rassemble l'aile gauche de la majorité présidentielle.

«C'est ce qui nous différencie de Valérie Pécresse qui veut faire de ces heures des TIG*», explique le ministre.

Suite à l'intervention d'un représentant des infirmiers de Bourgogne Franche-Comté, celui-ci rappelera que l'école et la santé étaient des chantiers prioritaires de la politique gouvernementale.

Pour finir, une gérante de société évoquera le cas des personnels de santé non vaccinés, un élu de Nevers la lourdeur administrative dans les hôpitaux et un retraité du Charollais, la loi «Grand Âge».

* Travail d'intérêt général.

 


Karim Bouakline-Venegas Al Gharnati