Saône et Loire

Dominique Prudent en appelle à la mobilisation générale afin que les Nuits Bressanes 2022 soient capiteuses

Dominique Prudent en appelle à la mobilisation générale afin que les Nuits Bressanes 2022 soient capiteuses

Portées sur les fonts baptismaux en 2012, Les Nuits Bressanes reprennent le collier après une fastidieuse privation de biens culturels immatériels de trois ans, les vendredi 8, samedi 9 et dimanche 10 juillet 2022. Sachez qu’à ce jour vous pouvez prétendre en être, puisque rien n’est figé, pas mal de places étant encore vacantes. Interview de Dominique Prudent, le grand manitou, lequel attend monts et merveilles de ces chaleureuses retrouvailles.

Bien qu’absent, Florent Pagny sera dans le cœur de tout musicophile qui se respecte

Patrick Bruel notamment, parrain de la crèche Hola Kids et dudit festival qui subsiste sans subvention, enfiévrera Louhans dans ce cadre précis, ce pour la troisième fois (2013, 2019 auparavant). Il ne cesse de le clamer à cor et à cri : »On s’était dit rendez-vous dans dix ans… » Alors voilà, une décennie après le grand raout bressan n’a pas pris une ride, mais cherche son second souffle à cause des aléas existentiels, à son corps défendant. Si la foule des grands jours tient en estime ce rendez-vous majeur au point de se téléporter jusqu’au lieu de réjouissances, c’est qu’elle aura admis avec discernement que le bonheur est dans le pré. Celui du stade de Bram, emprunté aux footballeurs locaux. Bien sûr, tout un chacun aura une hénaurme pensée affectueuse lors de chaque soirée pour le régional de l’étape Florent Pagny, qui devait faire partie des cadres, mais a dû renoncer pour raisons médicales. Vivement la revoyure sur scène, significative de fureur de vivre !

L’humanitaire brillera grâce aux entrées

Depuis un an les Transports Prudent bénéficient de l’appellation « plateforme frigorifique nationale », en lien direct avec Les Restos du cœur. A cet égard, il faut savoir que les bénéfices des Nuits Bressanes servent au bon fonctionnement de la crèche Hola Kids sise à Branges, et que sur chaque billet acheté, un euro reviendra aux Restos. D’autre part, ce coup-ci dépendant toutefois de la SACEM, les associations ELA (association européenne contre les leucodystrophies) et AAAMM (Association pour l’Assistance et Approvisionnement Médical au Mali, à laquelle Jean Tigana n’est pas étranger), ne seront pas en reste. Moralité : mathématiquement, plus il y aura de spectateurs, et plus les avantages pécuniaires appartiendront aux trois associations. A bon entendeur…

 

Comment quérir son ticket

Par le biais du site : www.lesnuitsbressanes.fr , la crèche Hola Kids (03 85 75 50 08), ou dans tous les points de vente. Pour les retardataires ou tête en l’air, apprenez que la billetterie sera en vigueur toute la journée sur place les 8, 9 et 10 juillet.

 

 

L’aventure des actuelles Nuits Bressanes s’ébranlait en 2012. Heureux et fier une décennie après ?

« Ah oui, complètement heureux et fier, de pouvoir refaire chanter et danser les gens de toute une région. Ca fait tellement de bien de revivre ces moments qu’on a vécus avec les anciennes dates, on n’attend que ça ! »

Qu’est-ce qui a changé depuis 2019, date du dernier festival en date ?

« Vous savez, il n’y a pas besoin de rappeler l’actualité, tout le monde la connaît. Ca a un peu coupé court à des habitudes, ainsi qu’à des choses que les gens faisaient, et puis aujourd’hui, tout le monde est un petit peu sur les freins pour faire, ou essayer d’envisager quoi que ce soit. Ca devient de plus en plus difficile dans beaucoup de métiers, et surtout je pense que les gens ont un peu peur de l’avenir, peur de plein de choses. Tout ce qui se passe en politique, partout, a fait changer plus ou moins le comportement des gens. »

Avez-vous d’ores et déjà une, ou des soirées complètes ?

« On a la soirée complète de Gims qui était prévendue comme partout en France. Les soirées prévendues il y a deux-trois ans n’ont pas changé, les gens ont gardé leur billet, mais il y a encore des places à vendre pour Gims. Pour Patrick et Isabelle (Boulay), et puis pour Jonasz, Ibrahim Maalouf (ce dernier a invité Haïdouti Orkestar NDLR) et Zaz, bien sûr il y a encore des places à vendre. Aujourd’hui (interview réalisée ce mardi 21 juin NDLR), et je tiens vraiment à le dire, si les gens vont sur le site des Nuits Bressanes, sur Ticketnet, ou sur la crèche Hola Kids, sur tous les points de vente, il reste des places. Alors, s’il y a des endroits où des points de vente n’ont plus de places à vendre, c’est parce qu’ils n’en ont plus, mais le temps de ravitailler, et voilà. Il y a aussi des points de vente qui ne vendent plus à ce jour. Nous sommes loin d’être complets, c’est valable non seulement pour Les Nuits Bressanes, mais aussi pour tous les festivals d’été partout en France. C’est vraiment très, très, dur, on ne comprend pas vraiment pourquoi, mais même des grands festivals sont aujourd’hui en difficulté sur la vente des billets.

Chez nous, en Bresse, on a la même statistique ; on a encore des places, et il faut que tout le monde se réjouisse de venir, mais dans ces moments difficiles qu’on a passés et qu’on continue de passer, les gens attendent peut-être encore la dernière minute pour acheter leur(s) billet(s), mais nous malheureusement on n’a pas le choix pour tout organiser, tout bloquer, on doit prendre des risques. On a des jauges pour les trois soirées qui ne sont pas atteintes pour le moment, on n’en est pas bien loin, mais il manque encore pour remplir comme les autres années, on n’est pas dans la même tendance. Jusqu’en 2019 il y avait un élan, ce n’était pas comme maintenant, attention on ne va pas faire un dessin, on ne va pas refaire l’Histoire…Après il faut redonner à tous les gens, les jeunes, l’envie d’aller au spectacle. Car il n’y a pas que les festivals qui sont touchés, il y a aussi les cinémas, d’autres endroits…Les populations n’ont pas encore répondu présentes pour le moment.

C’est vrai que nous aujourd’hui on est en retard d’à peu prés 1000 à 1500 places, qu’on n’avait pas les autres années. On espère avoir du beau temps, et surtout que dans les quinze derniers jours, comme tous les festivaliers le pensent aussi, que les gens diront : »On va aux Nuits Bressanes, on va au Parc des Oiseaux, à Musilac…on va un peu partout. Entre festivaliers, de par les communications téléphoniques, on a tous le même constat.»

A quelles difficultés êtes-vous confrontés ?

«Il y a le pouvoir d’achat, quoique les gens, parfois, sont prêts à aller voir leurs idoles, à se sacrifier un peu, mais je pense que la dynamique d’aller aux concerts, la dynamique d’aller à droite et à gauche, sont cassées par tout ce qui se passe dans le Monde aujourd’hui. Il faut qu’on fasse repartir la machine. Donc je pense que c’est toute une région, tout un ensemble de choses, la communication, la presse, la télé, les réseaux sociaux…Tout ça pour dire de ne pas oublier qu’il y a un festival dans sa région, et que les gens se après se disent que ce festival ne doit pas disparaître, pas plus que les cinémas, les théâtres, etc. Allons-y, quoi ! »

Qu’est-ce qui caractérise selon vous Les Nuits Bressanes ?

« Etre reconnu dans sa région c’est déjà bien, et je sais que dans certains pays les gens connaissent Les Nuits Bressanes, que ce soit au Brésil, en Amérique, au Canada…la preuve, c’est qu’on vient d’avoir Isabelle Boulay au téléphone, pour une interview qui va passer sur Radio Bresse. Elle est très, très sympa, elle se réjouit de venir, d’ailleurs tous les artistes sont heureux de venir aux Nuits Bressanes. Pourquoi ? Car ce sont eux qui viennent pour leur public, ce n’est pas comme un grand déplacement. On a commencé ça il y a dix ans, et aujourd’hui, quand on a fait venir Johnny on a tout fait. C’est une date dont on se souviendra toujours, et dans la Bresse, tout le département, la région Bourgogne-Franche-Comté, et même si on en parle un petit peu en France, c’est que l’on soit bien vus, que le public et les artistes passent une super soirée. Il y a pour moi une chose déjà acquise, c’est que tous les artistes aiment venir chanter chez nous. C’est déjà un gros soulagement.

Aujourd’hui avec les productions, les managers des artistes, faire comprendre que Les Nuits Bressanes, c’est quoi ? Eh bien Johnny Hallyday y a chanté, comme Les Insus, Florent Pagny…on nous répond : «Ah, on va regarder. » On en est encore là, il y a des tas de gens qui ne connaissent malheureusement pas la Saône-et-Loire à cause de mauvaises indications, la Bresse, Les Nuits Bressanes, il y a des tas de belles choses à voir dans notre département. Ce que j’espère et j’essaie de faire, c’est que les gens se disent où ? On y va. C’est quoi ? On est bien.

On a passé trois jours, on était bien, il y a tout ce qu’il faut pour accueillir, avec tous les hôtels de la région, les restaurants, tout ce qu’il y a à visiter, si on pouvait réaliser déjà ça au niveau national ou de la grande Région ce serait sympa. Nous n’avons pas beaucoup de communication par rapport à des grands festivals, c’est normal, ils sont plus anciens, nous on est plus jeunes. On doit de plus en plus trouver des idées pour pouvoir innover et ramener du monde, donc on avance doucement. C’est quand même très compliqué, l’année prochaine le sera sûrement. Et puis on n’a pas eu de chance, avec notre ami Florent Pagny qui a cette maladie quand même assez importante, mais bon, je sais que ça va bien.

Il devait être avec nous, et Florent avait déjà fait 5000 places. Ca a mis un coup d’arrêt, Il a fallu changer la programmation. On est comme tout le monde, des festivals ont dû annuler. Pas plus tard que la semaine dernière, il va peut-être encore s’en annuler maintenant. Nous avons décidé de ne pas annuler et de ne pas faire comme certains, on a confiance aux gens, au public, mais c’est très, très dur à organiser et à se sortir la tête de l’eau. C’est quand même plus facile de jouer en équipe que de jouer en solitaire. »

Vous sentez-vous suffisamment soutenu, ou vous manque-t-il quelque chose ?

« Il y a de gros festivals qui sont très soutenus, avec une grosse communication et plein de choses, et qui ont les mêmes soucis que tous les festivaliers. Il faudrait que les jeunes, toutes les personnes, se disent que l’on va voir notre festival dans notre région pour que ça perdure. Peut-être qu’il faudrait davantage de communication. Je pense aux grosses cylindrées : France 2, FR 3, la presse. Il y a des fois où il faudrait être plus positif dans beaucoup de domaines.

Aujourd’hui on ouvre la télé, on lit la presse, on ne voit que du négatif, du négatif, du négatif ! Il ne faut pas raconter ce que l’on pense, mais ce qu’on voit ou entend. Il faut que ce soit un festival de positivité où on se sente bien, où on peut chanter et danser jusqu’à minuit, revenir le lendemain, que l’on fasse du mieux possible avec les problèmes que l’on a, il faut respecter des tas de choses, on a l’habitude maintenant. Il faut que les gens puissent retrouver le sourire et avoir la patate. La communication, c’est sans doute ce qui manque le plus aux gens qui organisent des manifestations, gèrent des clubs ou des bénévoles. Il n’y a pas de bénévoles chez nous, c’est tout organisé comme il faut. Je ne sais pas ce que veut dire ce mot.»

Appréhendez-vous l’avenir sereinement ?

« Oui, il faut que chacun soit serein et positive, autrement si on baisse tous les bras…Et je crois beaucoup à notre région et à tous les gens. Ils sont venus avant, pourquoi ne viendraient-ils pas maintenant ? Comme tous les organisateurs de festival, on compte sur ces trois dernières semaines pour que ça devienne sympathique. On ne retrouvera pas la jauge de 2019, c’est passé, il y a eu un arrête dû à plein de choses, mais ça va repartir. Les gens ne vont pas rester comme ça des années, nous devons tenir le coup et il faut que ce soit le cas de tous. On va avoir trois belles soirées. Gims, c’est déjà bien plein, pour Patrick, ça se remplit à vue d’œil, Michel Jonasz, pareil, avec aussi Ibrahim Maalouf et Zaz.

Je ne sais pas si les gens se rendent compte, mais vous avez Isabelle Boulay et Patrick le vendredi soir, qui vont faire un duo ensemble en plus, donc ça va être fantastique. Patrick est chez lui, ça ne va pas durer cinq minutes le spectacle, il y en a pour plus de deux heures, donc ça paye largement les billets. Le lendemain Gims est à plus de 5000, on espère faire de 5000 à 7000, et puis il est avec le DJ (DJ Soon) qui est avant lui, déjà venu il y a deux-trois ans. Tout le monde l’a adoré, il sera avec sa bande de petits rappeurs qui sont fantastiques. Ca va être également une belle soirée pour les jeunes et pour tout le monde. Certains ne connaissent pas, mais beaucoup de générations en parlent. Le dimanche soir ce sera Zaz, Ibrahim Maalouf (avec vingt musiciens), et le clou du spectacle : Michel Jonasz, avec toute son équipe de huit musiciens et choristes. Vous avez dedans le meilleur pianiste du Monde, le meilleur guitariste du Monde, le meilleur batteur au Monde. Manu Katché, Jean-Yves d’Angelo, je pense que tous les musiciens de Bourgogne-Franche-Comté ne peuvent rêver de meilleures Nuits Bressanes sur le plan artistique que cette année.

On en  a eu d’autres, aussi extraordinaires : Michel Sardou, Florent Pagny, Kendji, Julien (Clerc), ça a été fantastique. Là sur trois jours on a trois styles de musique différents, et qu’avec des artistes de renommée. Isabelle Boulay revient exprès du Québec où elle est une grande star, et même en France, quelques jours pour son concert. Elle n’en a fait qu’un cette année, donc vous n’allez pas la trouver ailleurs. Si on n’avait pas Les Nuits Bressanes, et si les artistes n’aimaient pas notre organisation, ils ne viendraient pas. Quand Isabelle appelle du Québec en disant qu’elle est très contente de venir chez « Drodro » (surnom de Dominique), chez moi avec toute l’équipe, qu’on lui a tout expliqué, qu’elle a eu Patrick, Julien, donc elle sait comment c’est, et en plus on se connaît, elle a hâte d’y être. Ca fait quand même du bien au cœur, car aujourd’hui toutes ces aventures qui nous sont arrivées depuis trois ans ont coupé court à plein de choses. Je pense qu’on va arriver à faire des Nuits Bressanes exemplaires, et montrer qu’on existe et qu’on est bien là. Mais il ne faut pas se cacher et dire qu’il y a encore plein de places à vendre.

On pensait faire un peu plus, on fera moins, mais qui aurait pu penser qu’il y aurait tout ce bordel ? On sort du covid il y a une guerre, après qu’est-ce que ça va être demain, en plus avec les élections ? A un moment donné il faut quand même y croire et avoir envie, c’est notre cas. Le festival est bien parti, et je pense que les gens répondront présents. De toute façon, si on ne veut pas que les choses meurent dans les régions, on a besoin de ce public extraordinaire qu’on a chez nous en Bourgogne-Franche-Comté, on a besoin des gens, qu’ils soient d’accord ou pas sur certaines choses. Les gens de notre région sont conservateurs, il y a des gens qui ont pris des billets par 10, par 15…Certaines personnes ne connaissent pas Zaz et vont voir Jonasz, elles ne connaissent pas Ibrahim Maalouf ni le DJ et vont voir Michel Jonasz, d’autres connaissent Zaz mais pas Michel Jonasz…il y a un mélange aujourd’hui de générations qui est extraordinaire. Avec Isabelle Boulay, Patrick Bruel, Zaz, Ibrahim Maalouf, Michel Jonasz, on va avoir combien de générations ? Cinq je pense. En plus le DJ va faire chanter et danser tous les jeunes pendant plus d’une heure avant Gims, donc on part de 16 ans à 80 ans, voire plus ! »

Auriez-vous aimé être artiste ?

«Je ne me suis jamais posé cette question. Pour être artiste il faut déjà avoir un certain don et puis savoir ce que l’on veut. J’ai eu plein d’occasions de faire des trucs, je n’ai jamais tilté là-dessus. Je pense que dans tous nos métiers on est tous des artistes avec nos passions et nos envies, ce que j’ai fait dans le transport, c’est une forme artistique, comme avec la crèche (Hola Kids). On a quand même fait quelque chose pour les gens, et comme les artistes font chanter, danser les gens, parfois les font pleurer, c’est tellement beau ! Mais dire que j’aurais voulu être chanteur, acteur, comédien ou musicien…j’aurais peut-être pu, parce que dans le temps je jouais de la clarinette, car j’aime la musique. Puis après c’est le sport qui m’a fait dévier. J’aurais pu jouer un peu mieux de la clarinette que maintenant, d’ailleurs je ne sais plus en jouer du tout.

Autrement j’ai fait quelques figurations dans des films, avec des gens extraordinaires comme Claude Chabrol, Claude Lelouch, puis Johnny, toute l’équipe, les copains, Gérard... Non, ça ne m’est pas venu à l’idée de m’inscrire aux beaux-arts à Paris, je suis bien à ma place. Quand nous avons organisé les Nuits Bressanes avec Emilie, il y avait une pression énorme comme en ce moment, ça y est c’est parti, on est un peu des artistes organisateurs. Monter tout ça en très peu de temps en réfléchissant à tout sans rien oublier… J’ai été maraîcher avec mon grand-père dès l’âge où on est en état de marcher, j’ai appris avec mon grand-père après la volaille, j’ai appris ensuite avec mon père à conduire…On a fait des choses à une période qui n’était pas la même que maintenant, où tout était permis. Il faut à présent que l’on remette les choses à plat et que l’on redescende sur terre, qu’on redonne l’envie d’avoir envie. Je pense qu’on a aussi une belle génération de jeunes, il faut transmettre aux générations tout ce que l’on a fait, à elles de respecter tout ça. Je suis prof de ski l’hiver à Courchevel, tout le monde le sait, on est un peu des artistes quand on les fait tous skier, car ils ont tous tellement peur, en même temps on transmet à des gens, à des enfants, ce que l’on sait.

Au bout d’une semaine ils sont heureux, ils savent skier, ils n’ont plus peur, ils ont passé une semaine extraordinaire. La plus belle chose de ma vie que j’ai faite, c’est la crèche des enfants. On était les seuls en France, en plus j’ai eu la chance extraordinaire de tomber sur Emilie, une directrice qui connaît ça sur le bout des doigts, qui s’occupe du festival parfaitement, c’est ma directrice, ça fait partie des choses importantes de bien s’entourer. Il faut être un peu artiste pour inventer voilà bientôt quatorze ans, une crèche trilingue à Branges. Quand je suis allé voir les banques ils y a presque quinze ans, on m’a dit que ça n’allait rien me rapporter et que ça n’était pas à moi de le faire. Maintenant, dans le capital il y a Patrick Bruel, Julien Clerc, Carole Bouquet, Jean Tigana, etc. il y a des tas de gens qui m’ont aidé. Je me souviens des tas de conneries que j’ai pu entendre…Maintenant tout le monde aimerait bien en avoir une !»

 

Crédit photo : Les Nuits Bressanes                                                                                                         

 

                                                                                                          Propos recueillis par Michel Poiriault

                                                                                                          [email protected]