Saône et Loire

Célébration de l'Aïd - Le Préfet de Saône et Loire rappelle quelques informations

Célébration de l'Aïd - Le Préfet de Saône et Loire rappelle quelques informations

 L’Aïd-el-Kébir, ou Aïd-el-Adha, est une fête célébrée chaque année par les musulmans du monde entier. Cette fête, réunissant les familles, est un moment important de partage et de convivialité, qui s’accorde avec la liberté de culte assurée par notre Constitution. Elle débutera le vendredi 6 juin 2025. Cette fête, qui dure traditionnellement 3 jours, donne lieu à des abattages rituels d’animaux et doit se dérouler dans le respect des réglementations sanitaires, environnementales, relatives au bien-être animal et commerciales.

Les personnes qui souhaitent célébrer cette fête peuvent :
- acheter les carcasses d’animaux abattus pendant l’Aïd, auprès de bouchers ou de la grande distribution ;
- se rapprocher des associations cultuelles musulmanes pour la commande d’un animal ;
- contacter un abattoir pérenne ou temporaire autorisé effectuant l’abattage rituel le jour de l’Aïd.

Sur la région Bourgogne-Franche Comté, 14 abattoirs seront autorisés, dont 2 en Saône-et- Loire : AUTUN pour les ovins et les bovins, CUISEAUX pour les bovins, sans vente directe sur place.

Les contrôles réalisés par les services de l’État dans ces abattoirs permettent d’assurer la protection de la santé publique, en écartant les animaux malades et les viandes impropres à la consommation. Une marque officielle ou estampille, apposée sur les carcasses, de forme héxagonale, est la garantie d’une inspection sanitaire. Ces contrôles permettent également de veiller au respect de la protection animale et de l’environnement.

Les services de l’État rappellent qu’il est interdit aux particuliers de pratiquer eux-mêmes des abattages, ou pour les éleveurs d’abattre leurs animaux pour le compte de particuliers. Les abattages clandestins, c’est-à-dire en dehors des abattoirs autorisés, constituent un délit, passible de peines allant jusqu’à 6 mois d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende (article L.237-2 du Code Rural et de la Pêche Maritime – CRPM).