Côte chalonnnaise
Week-end saône-et-loirien aux accents festifs pour une Jeane Manson solaire et chamboulée
Publié le 11 Novembre 2019 à 18h14

Elle ne sera pas rentrée bredouille, émotionnellement parlant, de son week-end saône-et-loirien.
Si ce samedi c’était côté cour avec le 26ème concours de chant amateur de l’association La Gaudriole de Saint-Maurice-en-Rivière avec une version publique, le lendemain, côté jardin ce furent des retrouvailles d’ordre privé éminemment émouvantes avec Maurice Giroux, le papa de Bernard, lequel a été son chevalier servant avant d’être fauché en pleine jeunesse par le plus cruel des destins…
Sous les sunlights des tropiques de Saint-Maurice…
Jeane Manson était samedi soir l’artiste vers qui les regards se tournèrent, notoriété oblige due à une trajectoire lui ayant largement permis de faire ses preuves. Chanteuse des villes, chanteuse des champs, l’Américaine se sent bien partout, pourvu que la chaleur humaine ne soit pas surfaite et que le déroulé des événements ne soit pas vide de sens. »C’est bien que dans la campagne on fasse la fête.
La culture est quelque chose de très important. Les gens peuvent vivre heureux sans écouter tous les malheurs du monde qui sont rapportés par les médias. » Jeane a certes chanté deux de ses titres : La chapelle de Harlem, et You raise me up, où il est question dans le second cas de foi, d’amour et de partage de la vie. Cependant elle aura passé le plus clair de son temps, en sa qualité de présidente du jury, à mesurer les qualités intrinsèques de chaque candidat, puis à formaliser tout cela avec les autres jurés. Une responsabilité qui vaut son pesant d’or lorsque l’on prend acte de la motivation suprême brandie à bout de bras par certains, micro en main…Globalement son discernement n’a pas accouché d’une souris : »Il y avait de très bons compositeurs, et des chanteurs de tous styles. Ceux qui ont gagné méritaient de gagner.» L’âge un brin avancé n’avait rien de rédhibitoire à ses yeux. « J’ai bien aimé une dame de 75 ans qui a chanté Trenet », a-t-elle glissé l’air amusé.
L’art de l’hospitalité a été déployé par La Gaudriole et sa présidente Patricia Fiquet en tête, un rituel au demeurant non négociable. Puisque les vedettes du show-biz sont comme des coqs en pâte ici, d’aucuns rendent la pareille. Jeane, qui aime beaucoup partager, est l’un de ceux-ci. « J’ai été vraiment accueillie comme une reine. » Quand les grands esprits se rencontrent…
…et à Rully le feu qui couve sous la cendre…
Plus de trente-deux ans après (le 23 août 1987) le terrible coup du sort immédiat et irrémédiable au moment d’une compétition de offshore dans la Manche, où ses deux équipiers et lui perdirent la vie, le souvenir de Bernard Giroux, ancien journaliste sportif et commentateur sur TF1 n’est pas le moins du monde érodé chez Jeane.
Ce fut tellement soudain que la rupture n’a relevé que de circonstances étrangères à l’alchimie entre deux êtres. Le temps ne fait donc absolument rien à l’affaire. Aussi la chanteuse-comédienne, qui entretient les meilleurs rapports du monde avec Maurice, le père de son ex-compagnon, homme d’une élégance raffinée, affable, attachant et volontiers taquin. A Rully en cette journée dominicale l’heure était aux sentiments réciproques à l’affection fertilisante. Pour le patriarche, « Jeane représente une liaison avec mon fils qui fait une soudure. » Celle qui donne corps continûment à un rayonnement intérieur qui rejaillit sur son environnement, apprivoise spontanéité, naturel, et joie inoxydable de vivre. Elle s’épanche sans fard sur le phare qu’est resté Maurice. « C’est un papa, mon ami, le père d’un homme que j’aimais, c’est une partie de moi. Je voulais tellement rester dans la famille Giroux ! Je vois tout le temps Bernard dans le ciel, quand je regarde un nuage un peu drôle, je pense à Bernard… » Le cimetière rullyotin ne pouvait de ce fait être occulté, l’artiste se rendant bras dessus, bras dessous avec M. Giroux l’âme en peine devant la dernière demeure de qui vous savez. La sémillante Jeane Manson y déposa alors un bouquet de fleurs aux effluves d’immortalité…
Michel Poiriault



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