Chalon sur Saône

Ça se passe à Chalon-sur-Saône : Pascale Loriot et Jacqueline Sijelmassi publient « La simulation dans le domaine de la santé »

Ça se passe à Chalon-sur-Saône : Pascale Loriot et Jacqueline Sijelmassi publient « La simulation dans le domaine de la santé »

Respectivement Directrice des soins en charge de l’Institut de Formation en Soins Infirmiers, de l’Institut de Formation aides-soignants de Chalon-sur-Saône (IFSI/IFAS) et formatrice/coordinatrice des stages et de l’alternance à l’IFSI du chalonnais, les deux auteures, titulaires d’un master en sciences de l’éducation, ont coécrit un ouvrage qui « vise à prouver que la simulation haute-fidélité sert de levier pour favoriser le développement de sentiment d’efficacité personnelle ».

L’IFSI du chalonnais est connu pour la qualité de son enseignement et se distingue par la mise en place de moyens pédagogiques performants et novateurs, notamment avec l’utilisation de la simulation. Pour témoigner de cette expérience réussie, Pascale Loriot et Jacqueline Sijelmassi ont travaillé sur l’ouvrage : « La simulation dans le domaine de la santé / Une méthode pour renforcer le sentiment d’efficacité personnelle », sorti en janvier 2018 aux éditions Vuibert et préfacé par le Pr Jean-Claude Granry, professeur des Universités - Praticien hospitalier, Directeur du Centre de simulation en santé du CHU et de l’Université d’Angers qui souligne que « cet ouvrage a pour but d’étudier le sentiment d’efficacité personnelle (SEP) des étudiants en soins infirmiers et d’évaluer l’impact de la simulation en tant que méthode pédagogique sur celui-ci ». Le SEP est un jugement que l’on peut avoir sur ses capacités à organiser et à exécuter des actions en rapport avec une situation donnée. Lorsqu’il est positif,  il favorise alors la motivation, l’engagement et la persévérance tant dans l’apprentissage des étudiants que dans la démarche d’amélioration continue de la qualité, chez les professionnels en exercice.

Un laboratoire de simulation en santé qui a fait ses preuves

Pascale Loriot, directrice des soins,  Michèle Auberger, tout comme Arnaud Barras, Cadres supérieurs de santé, s’étaient déjà exprimés sur la simulation clinique dans l’apprentissage des soins infirmiers dans la revue Objectif Soins & Management en janvier 2016. En effet, depuis 2013, l’IFSI du chalonnais utilise la simulation haute-fidélité, la simulation relationnelle avec acteurs, mais aussi un ‘simulateur vieillissement’ ou encore des serious games comme outils pédagogiques. En mai 2017, la Directrice des Soins IFSI/IFAS du chalonnais ainsi qu’Arnaud Barras, cadre supérieur de santé dans ce même établissement, cosignaient un article intitulé « Simuler pour mieux raisonner » dans l’Infirmière magazine.

Un exemple : les serious games plébiscités par les étudiants infirmiers

Dans les serious games, « la vocation ludique des jeux vidéos est employée à des fins d’enseignement, de formation, de perfectionnement professionnel, de communication et d’information », explique Arnaud Barras qui vient de publier un dossier dans Objectif Soins & Management (Février-mars 2018) intitulé "L'analogie entre situation de simulation et situation réelle de soins : une ressource cognitive pour l'infirmier novice". « Dans ces jeux sérieux, l’état d’avancement requiert obligatoirement la validation de l’action de l’apprenant et développe sa motivation à vouloir avancer dans le jeu et donc dans la formation », souligne-t-il à propos de cet outil pédagogique complémentaire et dont le suivi doit « obligatoirement être accompagné par les formateurs ».

« Apprendre son métier uniquement au lit du patient est aujourd’hui éthiquement discutable et  l’usage de la simulation permet l’acquisition de compétences professionnelles.», conclut-il.

 SBR - Photo SBR - Visuel livre transmis par l'IFSI du chalonnais.