Bourgogne

Philippe Rouquier, Prix du Premier Roman 2017 décerné hier soir au Festival international du film policier de Beaune : « On devrait toujours écouter sa mère »

Philippe Rouquier, Prix du Premier Roman 2017 décerné hier soir au Festival international du film policier de Beaune : « On devrait toujours écouter sa mère »

En dehors des réalisateurs et des acteurs sans lesquels point de films policiers, le Festival du film policier de Beaune met aussi à l’honneur ceux sans qui, parfois, il n’y aurait pas de scénario : les écrivains. Cette année, après François-Henri Soulié, Prix du premier Roman 2016*, c’était le tour de Philippe Rouquier, pour son roman « Tant pis pour le Sud », paru aux éditions du Masque, en mars 2017.

Cette année, les organisateurs du Festival international du film policier de Beaune ont souhaité mettre à l’honneur Philippe Rouquier, qui s’est vu décerner le Prix du Premier Roman policier 2017 par Violaine Chivot (éditions du Masque*), pour un livre qui, à l’écouter, a bien failli ne pas paraître. Pourquoi ? Parce qu’à l’origine, et à en croire Philippe Rouquier, Tant pis pour le Sud**, « n’ » était « qu’ » un scénario, écrit « pour tester une méthode de dramaturgie ». Bref, parce que ce n'était au départ qu'un essai, comme ça, qu’il a ensuite fait « lire à des proches », « pour voir les réactions ».

(Violaine Chivot, des éditions du Masque)

Quelles furent-elles ? Positives, mais pas vraiment de nature à l’inciter à publier ce qu’il avait écrit, encore moins sous la forme d’un roman. Fort heureusement, Philippe Rouquier l’avait également fait lire à sa mère, grande amatrice de policiers et de polars, qui a aimé ce qu’avait fait son fils et ne l’a plus lâché, jusqu’à ce qu’il se lance, puis démarche in extremis les Editions du Masque pour, au final, se retrouver mis à l’honneur au Festival international du film policier de Beaune, pour ce qui constitue son tout premier roman. Ce qui lui a fait dire hier soir « qu’on devrait toujours écouter sa mère ».

Une drôle d'histoire, n'est-ce pas. Quoi qu'il en soit, Philippe Rouquier – initialement concepteur rédacteur dans plusieurs agences de publicité et de communication, réalisateur de films publicitaires, de clips, de documentaires ainsi que de courts métrages et séries télévisées – est depuis entré, presque par effraction, dans la catégorie des écrivains de polars avec lesquels il faudra peut-être compter désormais, et qu'Info-Chalon.com suivra de près.

Samuel Bon

*Lire l’article d’Info-Chalon.com :

http://www.info-chalon.com/articles/livres/2016/03/31/20892/fran-ois-henri-soulie-merci-au-jury-qui-a-fait-preuve-de-bon-gout-en-choisissant-mon-roman/

**Philippe Rouquier, Tant pis pour le Sud, Editions du Masque, mars 2017, 398 p, 8,50 euros

Actuellement en vente dans les librairies beaunoises