Saône Doubs Bresse

Mireille Fouchecourt : « Verdun-sur-le-Doubs est une ville de confluences. Pour les cyclistes, les arts, les cours d’eau, la gastronomie ».

Mireille Fouchecourt : « Verdun-sur-le-Doubs est une ville de confluences. Pour les cyclistes, les arts, les cours d’eau, la gastronomie ».

Accompagnée de François Bonnot (maire de Verdun-sur-le-Doubs) et de Philippe Decroocq (président de la Communauté de communes Saône Doubs Bresse), Mireille Fouchecourt, en présidente hospitalière de l’Office de tourisme Saône Doubs Bresse, a reçu ce mercredi des cyclistes qui, partis de Schengen, empruntent voies bleues et vertes jusqu’à Lyon.

C’est sous un soleil de plomb que les cyclistes sont arrivés à l’Office de Tourisme de Verdun-sur-le-Doubs, aux alentours de 16 heures. D’aucuns s’attendaient à ce qu’ils soient exténués. Ils donnaient au contraire l’impression d’être en pleine forme. Et si quelques gouttes de sueur perlaient sur leur front, trahissant un léger effort, bien malin celui qui aurait pu dire qu’ils venaient d’avaler 40 kilomètres de routes depuis Saint-Jean-de-Losne (21). Décidément, le vélo, comme en attestent d’ailleurs plusieurs publications scientifiques (Lire ICI et ICI), ça fait plus que conserver : ça donne le sourire. Un sourire communicatif.

Suivant l’itinéraire promu par le guide intitulé « L’échappée bleue, Moselle-Saône à vélo », soit 40 étapes pour faire autrement le tour de France, c’est-à-dire sans « boosters » ni slogans publicitaires aussi racoleurs que laids et voyants, ils sont repartis ce matin de Verdun-sur-le-Doubs, en direction de l’ancienne capitale des Gaules. Après un passage par Chalon-sur-Saône pour saluer une association amie de la cité associée au nom de l’inventeur de la photographie (Nicéphore Niepce), « Vélo sur Saône », ils continueront de pédaler, comme les Shadocks pompaient, mais en profitant de vues imprenables sur des pans entier de cet Hexagone chanté en des termes grinçants par Renaud Séchan, dans son titre éponyme de 1975.

Durant cette visite de drôles d’oiseaux migrateurs, l’un des cyclistes, Albert Cessieux, membre de l’AF3V (Association Française pour le développement des Véloroutes et des Voies Vertes), manifestement heureux, a exprimé auprès d’info-chalon.com le sentiment de bien-être que lui procure cette initiative. « Grâce à cela, des gens découvrent le vélo et s’y mettent quotidiennement. » Et, à l’écouter, ils s’y mettraient encore bien plus vite « si les aménagements sécurisés étaient facilités ». En effet, pour lui, « il faut développer les liaisons sécurisées entre villes et villages ». Des propos qui ne visaient bien évidemment pas le territoire sur lequel ils se trouvaient, celui-ci étant assez bien dotés en voies bleues et vertes, mais s’adressaient plus certainement aux décideurs publics dans leur ensemble, les voies de communication entre collectivités territoriales faisant encore assez peu de place aux deux roues sans moteur.

(Albert Cessieux)

De son côté, Mireille Fouchecourt, connue pour sa forme olympique, sans doute due à ses activités de professeur de gymnastique, s’est enquis, sur la remarque d’un cycliste, des possibilités de faire passer les voies dédiées aux cyclistes par un itinéraire permettant de mieux découvrir encore la ville dont, confie-t-elle volontiers, elle est tombée amoureuse, à savoir Verdun-sur-le-Doubs. « Verdun-sur-le-Doubs », a-t-elle déclaré à info-chalon.com, « est une ville de confluences. Pour les cyclistes, les arts, les cours d’eau, la gastronomie ». Pour d’aucuns, cela serait déjà pas mal. Mais, à bien écouter l’intonation de sa voix, le doute n’était guère permis : Verdun-sur-le-Doubs doit devenir la confluence de plein d’autres choses encore. Et quand on connaît un peu Mireille Fouchecourt (Lire ICI), on ne prend guère de risques en supputant que François Bonnot et Philippe Decroocq vont avoir du pain sur la planche pour l’exaucer dans les prochains mois. Car ce que veut Mireille Fouchecourt…

(Au centre : Mireille Fouchecourt)

Samuel Bon