Elan Chalon
ELAN CHALON - Objectif performance pour Guillaume Veta, tout nouveau préparateur physique de nos basketteurs professionnels
Publié le 09 Septembre 2020 à 17h14

Tout nouveau préparateur physique de l’Elan Chalon, Guillaume Veta arrive sur les bords de Saône riche d’une expérience dans d’autres univers, sportifs et culturels. Confidences pour info-chalon.com
Pourriez-vous résumer en quelques mots votre parcours, particulièrement riche, malgré votre jeune âge ?
J’ai réalisé des études en STAPS à Valence et à Montpellier. J’ai joué au football jusqu’à l’âge de vingt-cinq ans au niveau régional. Ma première expérience professionnelle avait pour cadre la Formule 1 puisque j’ai collaboré avec Charles et Arthur Pic. Cela a duré trois années. Ce fut extrêmement riche car le sport automobile a une vraie spécificité. A commencer par le fait d’être assis dans un cockpit et de devoir tenir entre 1h30 et 2h30 avec, parfois, des chaleurs suffocantes. Il faut aussi résister aux G. Il faut donc préparer de manière spécifique le haut du corps et notamment le cou. Sans oublier la jambe gauche qui est celle qui freine. Il y a, en outre, un travail de coordination à réaliser entre la jambe qui freine et celle qui accélère. Ne pas oublier non plus le travail de rééquilibrage de l’ensemble du corps ainsi que le travail cognitif, qu’il s’agisse de la prise d’information, de la coordination œil-main… On retrouve d’ailleurs ces derniers points dans le basket. Et tout en poursuivant ensuite mes études en préparation physique à Lyon, j’ai collaboré avec des équipes de sport collectif de Montélimar, que ce soit au niveau du basket qui évoluait en Nationale 3, du rugby en Fédérale 2 et du football. J’ai également écrit un livre sur la préparation physique dans le basket avec Frank Kuhn et Bernard Grosgeorge.
En 2017, vous effectuez un grand saut dans l’inconnu en partant en Roumanie pour intégrer un club de handball. Pas trop compliqué un tel changement ?
Je suis parti en Roumanie pour intégrer le prestigieux Steaua Bucarest, le club de l’armée. J’y suis resté trois années. Ce fut une superbe expérience. Le dépaysement n’a pas été si grand. La France et la Roumanie sont historiquement des pays proches et qui collaborent. La langue roumaine prend ses racines dans le latin ; on y retrouve beaucoup de mots français ou italiens. C’est donc plus facile à apprendre et donc l’intégration ne peut que bien se passer. L’une des difficultés en partant à l’étranger est de devoir s’adapter très rapidement. Il y avait beaucoup d’attentes au niveau sportif. La première saison, 80% de l’effectif a été renouvelé. Nous avons fini premier de la saison régulière. Toute défaite était mal vécue.
Quel bilan tirez-vous de ces trois années ?
Il n’y a pas vraiment de point négatif. Simplement, peut-être, le fait d’être loin de ma famille. Cette expérience fut très enrichissante. Ce fut l’occasion de se confronter avec une autre culture du travail. En Roumanie, les coaches de handball sont très durs, très autoritaires. Il n’y a aucune proximité avec les joueurs. Il y a aussi une très grande présence de la bureaucratie. Cependant, cette manière de fonctionner et les joueurs, issus de différents pays et horizons, m’ont beaucoup apporté. Cela permet de prendre de la hauteur, de se remettre en question et de s’améliorer.
Le retour en France était-il programmé ?
J’avais envie de rentrer en France alors que le Steaua Bucarest souhaitait me conserver. Je voulais goûter au sport collectif de haut niveau dans l’hexagone, que ce soit en handball, en football ou en basket.
Le préparateur physique n’a pas forcément une image très glamour alors que son rôle est essentiel dans toute réussite.
Parfois on sous-estime le rôle du préparateur physique. Pourtant, depuis une dizaine d’années, on voit bien que la préparation physique est de plus en plus pointue et importante dans les clubs, que ce soit physiquement ou techniquement. Il faut savoir adapter cette préparation d’un joueur à l’autre. Pour moi l’individualisation est la clef !
La crise liée au covid-19 est-elle compliquée à gérer en terme de préparation ?
Au lieu de faire six semaines de préparation, nous sommes partis sur huit semaines. C’est à dire deux semaines de plus qu’habituellement pour faire un diagnostic de chaque joueur. Nous nous sommes concentrés à ramener tout le monde au même niveau de forme. Nous avons débuté la préparation le 26 juillet. Notre objectif était que l’effectif soit prêt pour le 26 septembre, date officielle de la reprise. Il a fallu ré-entrainer les joueurs à être des sportifs de haut niveau.
N’y-a-t-il pas la crainte des blessures, notamment musculaires ?
Le risque est plus important qu’en temps normal. C’est pour cela que nous avons souhaité prendre plus de temps. Nous avons très bien travaillé tous ensemble. Il faut que le joueur puisse répondre à l’intensité demandée par le coach. Ainsi, nous avons travaillé deux heures le matin et deux l’après-midi. Cela veut aussi dire que, pendant vingt heures, c’est le joueur qui gère son temps. C’est l’entrainement invisible entre sommeil, alimentation… Sur ces points, deux à trois fois par semaine, nous prenons ensemble le petit-déjeuner. C’est l’occasion de les orienter vers de bonnes pratiques. Je travaille également avec le centre de formation. Il faut leur enseigner l’exigence du monde professionnel et nous insistons sur l’entrainement invisible.
Comment avez-vous élaboré votre programme pour être prêt fin septembre ?
L’intensité est montée progressivement de semaine en semaine avec deux entrainements par jour trois à quatre fois dans la semaine plus le travail individuel. Avec plus de foncier au départ et davantage d’intensité ensuite et du spécifique. En outre, comme nous n’avons pas de Coupe d’Europe cette année, nous aurons plus de temps pour récupérer et travailler pour continuer à progresser. Nous savons que les supporters sont impatients de revenir au Colisée. L’ambiance y est incroyable et j’ai hâte que l’on soit victorieux tous ensemble.
Régis Gaillard



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