Chalon sur Saône

Plus de 500 personnes à Chalon-sur-Saône contre la loi «Sécurité Globale»

Plus de 500 personnes à Chalon-sur-Saône contre la loi «Sécurité Globale»

Plus de 500 personnes ont défilé dans les rues de Chalon-sur-Saône dans le calme, ce samedi 5 décembre, contre la loi «Sécurité Globale». Plus de détails avec Info Chalon.

De nombreuses associations parmi lesquelles es sections de Chalon-sur-Saône, du Creusot, de Paray-Le-Monial de la Ligue des droits de l'Homme, la CIMADE de Chalon-sur-Saône, le Collectif Solidarité Chalon Migrants, le Comité Justice et Vérité pour Jérôme Laronze, le CCFD-Terre solidaire ainsi que des syndicats (CGT, FSU, FO, SUD-Solidaires et CNT) et des partis politiques (EELV, PCF, PS, PRG, France Insoumise, NPA et CNNR) avaient lancé un appel à manifester pour demander le retrait de la loi «Sécurité Globale» et notamment les articles 24 et 22, sur la diffusion d'images de policiers et l'utilisation des drones équipés de caméras par les autorités publiques, ce samedi 5 décembre, à 14 heures 30.


Plus de 500 personnes (480 selon la Police et 560 selon la CGT) se sont réunies sur la Place de Beaune, point de départ de la manifestation.


Le cortège s'est dirigé dans le calme vers le Palais de Justice avant de poursuivre son chemin vers la Sous-préfecture pour se terminer devant les marches de l'Hôtel de Ville avant de se dissoudre.


Citons parmi les personnes présentes lors de cette 2ème journée de protestation contre la loi «Sécurité Globale» dans notre ville, la participation de plusieurs élus et responsables politiques locaux, comme le sénateur de Saône-et-Loire, Jérôme Durain (Socialistes), les conseillères municipales et régionales, Nathalie Leblanc (Socialistes) et Francine Chopard (PRG), les conseillers municipaux d'opposition Mourad Laoues et Christophe Regard (Bien Vivre à Chalon) ou Jean-Michel De Almeida, co-secrétaire de la section PCF du Grand Chalon (Communistes).


S'ils étaient 250, le mardi 17 novembre, l'affluence a été plus forte ce samedi.


Les manifestations l'assurent, ils resteront mobilisés contre cette loi qu'ils jugent liberticide.

 


Karim Bouakine-Venegas Al Gharnati