Ailleurs

La Grèce prolonge son confinement strict pour dix jours... rentrée scolaire décalée au Royaume-Uni...

La Grèce prolonge son confinement strict pour dix jours... rentrée scolaire décalée au Royaume-Uni...

Alors que la rentrée scolaire de janvier se prépare en France et que la Saône et Loire vient de basculer sous un couvre-feu avancé de 2h, en Europe l'heure est loin d'être à la fête en ce début d'année 2021.

L'année 2021 démarre sur un rythme sans surprise au regard de la situation sanitaire. En Grèce, il ne faudra pas espérer une réouverture des écoles avant le 11 janvier après l'annonce formulée ce week-end par le gouvernement grec, et après une tolérance pour les fêtes de fin d'année. 

Au Japon, Tokyo et sa gouverneure a demandé au gouvernement japonais de déclarer l'état d'urgence alors que la capitale nippone a battu son record de contaminations au Covid-19. 

 

Au Royaume-Uni, même son de cloche, es collégiens et lycéens voient leur rentrée repoussée d'une semaine, compte tenu de l'apparition d'une nouvelle variante du COVID, alors que les hôpitaux signalent une hausse des cas frappant les plus jeunes, préservés jusqu'alors, des cas nécessitant des hospitalisations. 

En Allemagne et aux Etats-Unis, la situation s'envenime, avec toujours des records de mortalité alors que la Chine affiche "officiellement" une sérénité à toute épreuve, laissant entrevoir toujours officiellement une porte de sortie. 

L'Europe entame désormais sa phase vaccinatoire et déjà les critiques fusent sur le nombre de vaccins disponibles et le nombre de vaccinés en France en comparaisant à nos voisins européens, eux-aussi assujettis aux critiques.

Entre les pro-vaccins, les partisans du passeport vaccinatoire et les anti-vaccins qui font recette en France, difficile de dire comment vont se dérouler les prochaines semaines, mais de toute évidence, il va falloir trouver vite des solutions parce que l'année 2021 ne pourra éternellement reposer sur les recettes de la gestion covid 2020. D'autant plus que le fonds de solidarité "universel" allant jusqu'à 1.500 euros mensuels pour tous les secteurs économiques s'est arrêté au 31 décembre, une paradoxe à l'heure où un nouveau couvre-feu vient d'être imposé notamment en Saône et Loire, et que nombre de secteurs ne pourront reprendre une activité économique normale. 

Laurent Guillaumé