Agglomération chalonnaise

Du rififi en perspective autour de la fermeture du centre commercial de la Thalie à Chalon ?

Du rififi en perspective autour de la fermeture du centre commercial de la Thalie à Chalon ?

Depuis le déménagement de Bricoman, le centre commercial de la Thalie affiche 17500 m2 en surface utile ... du coup, un recours a été sollicité après de la Préfecture de Saône et Loire pour réviser sa position de fermeture.

L'Association des commerçants de la Thalie, adhérente à la CPME, a sollicité la Préfecture de Saône et Loire afin qu'elle précise les contours de sa décision. Selon l'annonce gouvernementale, seules les surfaces commerciales affichant 20 000 m2 sont assujetties à la fermeture dans la cadre de la crise sanitaire et c'est ce seuil sur lequel  les commerçants de la Thalie pointe le sujet. Depuis le déménagement de Bricoman, la surface utile du centre commercial de la Thalie est passée à 17500 m2 selon les plans affichés et adressés en Préfecture ce lundi matin, jusqu'à se demander si les calculs ont été faits avec l'actualisation des données.  Petite subtilité supplémentaire, Conforama et Maison du Monde étant fermés, ce sont pas moins de 3500 m2 qui ne devraient pas être assujettis à la question du jour. 

C'est par l'action de la CPME que les commerçants entendent sensibiliser le Préfet de Saône et Loire, ou pour le moins qu'il explique des nuances qui pourraient entourer la loi en question. Pour Damien Giraud, Secrétaire Général de l'association patronale sollicité par info-chalon.com, "ici il n'est plus question d'allées couvertes et de commerces reliés entre eux. Tous les commerces sont indépendants avec même des parkings attitrés. Lorsque vous êtes à Centrakor, vous n'êtes pas en lien avec le litier d'à côté. Il est important de préciser les contours de la loi et de lever toutes les incompréhensions et ambiguités. Il n'est pas question pour les commerçants en question de se mettre hors la loi mais bien d'avoir une interpretation identique de la législation et de bien comptabiliser les mètres carrés". 

Reste que si la décision devait être entérinée, cela pourrait susciter une vague de jurisprudence sur d'autres zones commerciales, dont les commerces sont accolés à une galerie marchande, tout en étant indépendants. Et ce ne sont pas les exemples qui manquent. Affaire à suivre.

Laurent Guillaumé