Chalon sur Saône

Musée Denon : Acquisition du tableau de ‘La Vierge à la rose’ de Vincent Plassard, un peintre chalonnais

Musée Denon : Acquisition du tableau de ‘La Vierge à la rose’ de Vincent Plassard, un peintre chalonnais
Musée Denon : Acquisition du tableau de ‘La Vierge à la rose’ de Vincent Plassard, un peintre chalonnais
Musée Denon : Acquisition du tableau de ‘La Vierge à la rose’ de Vincent Plassard, un peintre chalonnais
Musée Denon : Acquisition du tableau de ‘La Vierge à la rose’ de Vincent Plassard, un peintre chalonnais

Découvrez le photoreportage et les discours prononcés !

Jeudi 9 décembre à 16 heures, au Musée Denon, situé rue Boichot à Chalon-sur-Saône, avait lieu un point presse suite à l’acquisition du tableau de ‘La Vierge à la rose’ de Vincent Plassard, un peintre chalonnais et en même temps, les accrochages d’une 
vingtaine d’œuvres. Cet événement était  suivi de la présentation de l’exposition par Brigitte Maurice-Chabard, Conservatrice et Directrice du musée, assistée de toutes ses collaboratrices. 

Etaient présents à cette occasion, Gilles Platret, Maire de Chalon-sur-Saône, Bénédicte Mosnier, 4e adjointe en charge de la culture et les membres des associations amies du musée Denon (Abigail Mathieu, société d’Histoire et d’Archéologie…). 

Un événement accompagné par des chants de L’Ensemble Choral Chalonnais 

Extraits des discours prononcés

Brigitte Maurice-Chabard : « Nous avons choisi les fêtes de Noël pour le ré-accrochage de notre salle permanente, suite à l’exposition ‘Miroir du Prince’ avec également un petit focus sur l’une de nos acquisitions 2020 : Le tableau de ‘La Vierge à la Rose’ de Vincent Plassard qui est un artiste chalonnais. Nous avons donc fait un accrochage que vous allez découvrir dans quelques minutes autour de la peinture du 17ème siècle de notre musée avec l’accrochage d’autres tableaux, d’autres dessins et d’autres gravures pour vous montrer la variété de nos collections. Certains sont restaurés, d’autres sont non restaurés parce qu’un musée, c’est aussi changer ses collections qui avancent, à son rythme, en fonction des crédits qui sont alloués et en fonction de la fragilité des œuvres. C’est pour moi aussi important de souligner  le concours bien évidement des institutions publiques qui nous soutiennent mais également toutes les associations amies à nos côtés comme Abigail Mathieu, la Société d’Histoire et d’Archéologie … qui nous aident également à entretenir et protéger notre patrimoine […] Nous sommes aussi ravis d’associer à cet événement quelques chants qui nous ont été proposés par le groupe de chorale du chalonnais dans cette salle du 17e siècle aux décors flamands! ». 

Gilles Platret : Bonjour à toutes et à tous et aux autres associations  avec lesquelles nous sommes en lien comme la semaine dernière avec Abigail Mathieu et la Société d’Histoire et d’Archéologie. Je voudrais rendre compte d’une réalité, c’est que parfois, contrairement aux idées reçues, le musée est un milieu qui n’est pas complètement figé, au contraire, il conserve et cela reste sa fonction première mais il reste aussi un milieu vivant et qui se renouvelle sans cesse ! On en a l’illustration parce que c’est vrai que cette acquisition d’un montant de 30 000 euros, il faut le dire, financé à plus de 60% par l’Etat et la Région et bien là, on a un tableau typiquement chalonnais, d’un artiste que nous connaissons mais que nous continuons  de découvrir au gré des acquisitions avec l’aide des collectivités qui finalement intègrent les collections de Chalon-sur-Saône, sans être heureusement pas trop dispendieux aux contribuables chalonnais. C’est vraiment une bonne affaire et c’est aussi l’occasion de souligner, le fait que nous avons ce devoir d’être très vigilants à le faire dans le cadre des projets culturels partagés avec le Ministère sur deux lots, c’est une évidence. Madame la Conservatrice peut en attester, nous avons un œil très particulier sur les artistes chalonnais […] En effet,  nous avons le devoir de collecter ce qui est né ici, de l’art et de la maitrise des artistes nés ici et je crois que c’est une double vocation qui nous va bien et c’est pour cela aussi que le musée s’enracine dans sa cité mais qu’il y est aussi un objet d’admiration, d’étude… Je découvre en même temps que vous ce tableau et je dois dire que c’est un vrai jour de joie. Je vous remercie ! ».

          

Pour information : « En février 2020, le musée a acquis auprès du Cabinet Turquin, un tableau de Vincent Plassard, La Vierge à la rose (1644). Cet artiste, actif entre 1639 et 1655, est le seul artiste chalonnais du XVIIe siècle auquel un petit corpus d’œuvres puisse être rattaché. Peintre tombé rapidement dans l’oubli après une carrière provinciale, Vincent Plassard ne commence à être redécouvert que depuis une décennie. Dans les documents d’archives, il est mentionné comme maître-peintre et marchand dans la ville de Chalon, ce que confirment huit œuvres conservées et signées. Deux de ces tableaux signés sont en outre demeurés dans la ville de Chalon ; ils sont conservés aujourd’hui dans l’ancienne Cathédrale Saint-Vincent (La Présentation de Jésus au Temple, 1652) et au musée Vivant Denon (L’Incrédulité de Saint Thomas, 1650, dépôt de l’église Saint-Pierre) ».

Chants interprétés par l’Ensemble Choral Chalonnais

1er chant : « Regina coeli laetare » à 5 voix de Tomas Luis Victoria. "Datant de la fin du 16ème siècle, cette pièce se situe à la pointe de la modernité concernant son style d’écriture. Les entrées successives en imitation donnent un caractère très moderne, par exemple en faisant exploser une liesse et une foule d’alléluia, afin d’honorer la vierge".

2e chant : "En conclusion de cette exposition, une œuvre plus récente, un Salve Regina de Franck Poulenc. Tout en douceur et en simplicité, au moins en apparence, cette pièce de salut à la vierge est aussi tournée vers un style ancien, tout en homophonie".

Le photoreportage info-chalon.com

J.P.B