Politique de droite

PRESIDENTIELLE - "Un élu LR a vocation à soutenir la candidate des Républicains"

PRESIDENTIELLE - "Un élu LR a vocation à soutenir la candidate des Républicains"

Les candidats à la présidentielle ont jusqu'au 4 mars pour recueillir les 500 parrainages donnant droit à concourir. Et du côté du parti Les Républicains...la tension est maximale.

C'est un coup de pression clair et officiel qui a été formulé au cours du week-end par les proches de Valérie Pécresse. "Un élu LR a vocation à soutenir la candidate des Républicains" a souligné le porte-parole, Geoffroy Didier. Pour autant, le sujet est dans bien des têtes sur la question d'apporter ou pas son parrainage à Eric Zemmour notamment avec un jeu à trois bandes dont les projections rendent de plus en plus compliqué l'issue du scénario. 

Parrainer Eric Zemmour, est-ce s'octroyer une chance supplémentaire face à Marine Le Pen pour se qualifier au 2e tour ou finalement est-ce se tirer une balle dans le pied en permettant à Eric Zemmour de remporter la mise ? Personne n'en sait rien à moins de 100 jours du premier tour. 

Aucune consigne de parrainage n'a été pourtant donnée aux élus Les Républicains, laissant à chacun la liberté d'assumer son parrainage. Mais déjà des voix s'élèvent pour considérer que la transparence demandée sur le parrainage est un risque démocratique. Associant le parrainage à un vote, certains analystes politiques demandent le retour du secret de l'isoloir... une assimilation à nos yeux qui n'a rien à voir... mais passons. 

Quoiqu'il en soit, le sujet est bien sur la table... et l'heure des projections avec ou sans Zemmour doit attiser bien des discussions même en très haut lieu. Depuis des semaines, toutes les projections donnent le Président de la République réélu quelque soit le candidat en face. Une projection intéressante demeure encore inconnue... et si Eric Zemmour n'était pas candidat ? Et si finalement Emmanuel Macron faisait le plein au premier tour sans aucune réserve de voix au second ? Vaste sujet sur lequel les instituts d'analyse ne se sont pas encore penchés. 

En attendant, les LR marchent sur un fil.

Laurent Guillaumé