Chalon sur Saône

Les salariés du secteur social et médico-social toujours mobilisés

Par Karim BOUAKLINE-VENEGAS AL GHARNATI

Publié le 15 Mars 2022 à 20h40

Les salariés du secteur social et médico-social toujours mobilisés

Oubliés du Ségur, les travailleurs sociaux du privé étaient dans la rue ce mardi 15 mars, à l'appel de l'USD CGT Santé-Action Sociale 71. Plus de détails avec Info Chalon.

Ils ont choisi de manifester ce mardi 15 mars 2022, à 15 heures au départ de la Maison des Syndicats. Les travailleurs sociaux du privé, qui descendent dans la rue régulièrement ces derniers mois pour demander à être intégrés au Ségur de la Santé et dénoncer des conditions de travail qui se sont fortement dégradées, ont de nouveau manifesté à Chalon-sur-Saône.

Dans le viseur de l'USD CGT Santé-Action Sociale 71, à l'origine de cet appel à manifester, la revalorisation salariale de 183 euros, annoncée lors du Ségur de la Santé, à une partie du personnel du social et du médico-social. Le syndicat exige que cette augmentation concerne tous les métiers et qu'elle soit valorisée à hauteur de 300 euros nets. 

En pleine refonte de la convention collective, engagée par le gouvernement et les employeurs, la CGT se positionne aussi en faveur d'une «convention collective de haut niveau».

Parmi les manifestants, des salariés de l'AMEC, des PEP, de l'ADFAAH, des Papillons Blancs, de l'UDAF, de la Mutualité Française et de la Sauvegarde 71. 

Le cortège s'est arrêté sur les marches du Tribunal de grande instance où Céline Cuenot, déléguée syndicale CGT de la Sauvegarde 71, a rappelé les revendications de la CGT concernant la refonte de la convention collective :  «Nous demandons l'équité de traitement pour tous, maintien et amélioration des conventions collectives, pas de déroulement de carrière au mérite, nous restons les oubliés du Ségur et nous ne sommes ni invisibles ni muets, la défense de nos diplômes et des grilles de salaire, la prise en compte de la charge de travail, la fin des contrats précaires, l'arrêt des glissements de tâches et l'obtention de véritables moyens et de politiques forts».

«Nous ne lâcherons rien, la colère gronde et ne retombera pas», prévient la syndicaliste.

Ils étaient 50 à défiler dans les rues de Chalon-sur-Saône.

 

Karim Bouakline-Venegas Al Gharnati