Politique

Plus de 150 personnes à la réunion publique avec Jean-Baptiste Lemoyne et François Rebsamen ce vendredi à la Salle Marcel Sembat

Par Karim BOUAKLINE-VENEGAS AL GHARNATI

Publié le 26 Mars 2022 à 06h00

Plus de 150 personnes à la réunion publique avec Jean-Baptiste Lemoyne et François Rebsamen ce vendredi à la Salle Marcel Sembat

Le ministre et le maire de Dijon intervenaient dans le cadre de la campagne électorale d'Emmanuel Macron. Plus de détails avec Info Chalon.

Le timing s'accélère. Nous sommes à 17 jours du premier tour de l'élection présidentielle.

Ce vendredi 25 mars à 19 heures, c'était Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué chargé du Tourisme, des Français de l'étranger, de la Francophonie et des PME, et François Rebsamen, le maire de Dijon, qui étaient atttendus à la Petite Salle Marcel Sembat dans le cadre d'une réunion publique visant à soutenir la candidature du président sortant, Emmanuel Macron

À leurs côtés, Raphaël Gauvain, député de la 5ème circonscription de Saône-et-Loire.

«Il a prouvé que c'est un chef d'État et on va tout faire pour qu'il fasse un deuxième mandat! C'est un choix de cohérence, il faut aller partout et expliquer pourquoi la France a besoin de lui. Il sait rassembler les républicains de tous bords, il faut réussir la France unie surtout face à la crise qui s'annonce», a déclaré le maire de Dijon.

Mais ce dernier prévient : «Je vais en décevoir plus d'un... je ne rejoins pas La République en Marche. Je suis un homme de gauche qui fait campagne pour Emmanuel Macron».

Longtemps proche de François Hollande, l'ancien numéro deux du PS (1997 à 2008) et ex-ministre du Travail avait annoncé qu'il voterait pour le président sortant car à ses yeux, «aucun autre» candidat n'étant aujourd'hui «plus compétent». 

«C'est un choix d'évidence», insiste-t-il.

Un ralliement à la Macronie qui n'est pas vraiment une surprise. 

En effet, en juillet dernier, François Rebsamen avait signé une tribune de 350 maires saluant le «courage» du président de la République et, en octobre, évoqué «des causes communes» avec Territoires de progrès, qui rassemble l'aile gauche de la majorité présidentielle.

«Il a prouvé qu'il était un chef d'État, il a géré la crise des Gilets Jaunes et de la Covid. Qui voulez-vous mettre à sa place? Est-ce que vous voulez que ce pays sombre dans le chaos?», demande le Dijonnais.

«Mettons toutes nos forces pour faire élire Emmanuel Macron!», lance-t-il à l'assistance.

L'ancien numéro deux du PS a également salué «la relance keynésienne» du gouvernement.

Celui qui voit en Emmanuel Macron «un Européen convaincu» précise qu'il a, par le passé, critiqué certaines des mesures du président en rappelant, toutefois, que le premier tour est «dans deux semaines».

Le député Raphaël Gauvain a ensuite donné la parole au ministre Jean-Baptiste Lemoyne.

«Le président a réussi à mettre ensemble des gens venus d'horizons différents», rappelle ce dernier.

Le ministre a indiqué vouloir lutter contre «le à-quoi-bon-isme», surtout au regard des récents «événements qui se déroulent sur le continent européen».

Désirant lutter contre les démagogues de tous bords, le ministre explique que «voter Macron, ça change la vie».

«Les résultats sont là!»

Avant de se prêter à l'exercice des questions (dont le détail est à découvrir dans un prochain article), le maire de Dijon et le ministe, tentant de «susciter l'engouement» et expliquant que le seul vote utile est Emmanuel Macron, préviennent que «les quinze prochains jours seront cruciaux».

150 personnes se sont rendues à cette réunion publique.

 

Karim Bouakline-Venegas Al Gharnati