Saône et Loire

Nouvel équipement pour la Banque Alimentaire de Saône et Loire

Nouvel équipement pour la Banque Alimentaire de Saône et Loire

Un troisième camion vient d'être livré à la Banque Alimentaire de Saône et Loire. Le grossiste de l'aide alimentaire pourra ainsi démultiplier ses collectes et livraisons.

En présence d'Annie Lombard et Annie Sassignol, Vices-Présidentes du Grand Chalon, Laurent Brondel, Président de la Banque Alimentaire de Bourgogne, a tenu à saluer les partenaires qui ont permis l'acquisition de ce nouveau véhicule. Avec ses 10 salariés et ses 250 bénévoles, ce sont quelques 3800 tonnes de denrées alimentaires qui ont été collectées en 2020, avec 65 % émanant des magasins et des industriels de l'agro-alimentaire. 

"On est des grossistes, on ramasse, on stocke, on distribue"

Laurent Brondel a rappelé la mission quotidienne de la Banque Alimentaire, soulignant qu'elle ne distribue pas aux particuliers, mais que son réseau est de travailler exclusivement en faveur des CCAS, des associations et des épiceries sociales. La crise sanitaire n'a pas entamé le moral des donnateurs , "avec une très grosse collecte en 2020, il y a eu un fort mouvement de solidarité même si en Saône et Loire, les collectes ont été moins nombreuses compte tenu de l'impact COVID sur une grande partie de nos bénévoles" précise Yvan Ulman, en charge de la communication.

Ce troisième camion, réfrigéré, aura bénéficié de la participation du Grand Chalon notamment, l'Epicerie sociale de l'intercommunalité étant un des principaux partenaires de la Banque Alimentaire. Soulignons qu'à l'échelle du Grand Chalon, ce sont 49 tonnes de denrées alimentaires qui sont distribuées chaque année et quelques 57 000 kilomètres parcours par an pour assurer la mission. 

Un appel à la fédération des associations lancé

Laurent Brondel a profité de l'opportunité donnée par lancer un nouvel appel à la fédération des associations qui travaillent sur le secteur de la solidarité alimentaire. "On est des grossistes de l'aide alimentaire. Cette fédération marche dans la Nièvre, pourquoi elle ne marcherait pas ici" lance l'ancien médecin. "On est demandeurs de la création d'une vraie cohésion et d'amélioration du service rendu. Il faut mettre  en place une réflexion commune".

L'idée d'une transformation des produits carnés

Laurent Brondel va même plus loin dans l'analyse des services à mettre en place, dont notamment la mise en place d'un laboratoire permettant de traiter les produits carnés. Des partenariats avec des établissements scolaires ou de formation professionnelle sont sur la table. 

Laurent Guillaumé