Saint-Rémy

L’Orchestre d’Harmonie Saint Rémy /Les Charreaux a dédié son concert de printemps du 21 mai à Roger Pruneaux saxophoniste disparu le 20 janvier dernier.

L’Orchestre d’Harmonie Saint Rémy /Les Charreaux a dédié son concert de printemps du 21 mai à Roger Pruneaux saxophoniste disparu le 20 janvier dernier.

Les musiciens et musiciennes de l’Orchestre d’Harmonie sont remontés sur la scène de la salle Brassens à Saint Rémy pour leur concert de printemps.

Ce concert, après une reprise de répétitions plutôt chaotique due à la pandémie, était le bienvenu pour tous, musiciens, musiciennes et pour le public. Ce concert était aussi un peu particulier, puisque le président Laurent Bonnin n’était pas avec ses collègues percussionnistes, ce n’était pas vraiment le "pied" pour lui d’être cantonné au rôle de présentateur.

 

L’ensemble musical a rendu un hommage à Roger Pruneaux qui était saxophoniste, en lui dédiant ce concert.

 

 

Un large public et surtout un nombre important d’élus de la mairie de Saint Rémy dont Florence Plissonnier maire de la ville, des élus de Chalon sur Saône avec la présence de Gilles Platret maire ainsi que Louis Margueritte et Tristan Bathiard tous trois candidats aux élections législatives.

 

Un ami des musiciens, André, est venu spécialement d’Allemagne pour ce concert, renforçant encore un peu plus l’amitié franco-allemande.

 

Une première partie de concert où l’orchestre, sous la direction du sous-directeur Denis Desbrières, a emporté le public dans le "Dakota" pays des Sioux, une fresque en cinq tableaux pour ensuite partir à "Inchon", ville portuaire sud-coréenne lors du conflit coréen, œuvre dédiée au père du compositeur Robert W. Smith.

 

Dans cette pièce, le solo de flute interprété par Marie-Christine Gacon vient contraster avec les percussions imitant les bruits des hélicoptères.

 

Un autre instrument, le cor anglais est très présent en solo avec la très jeune hautboïste Mae-Lia Rocque.

Pour terminer ce premier acte, l’harmonie a joué les détectives avec la bande son du film "Who framed Roger Rabbit".

 

Après un petit entracte, l’orchestre, placé sous la baguette de la cheffe Emilie Desbrières, est reparti dans les pays de l’est avec "Puzta", musique traditionnelle slave et les danses tziganes, une œuvre dansante, légère, d’un caractère vif et entrainant. La seconde pièce "Car"comportait cinq mouvements  dressant un portrait du XXème siècle au travers de l’automobile. De la Ford 26 le public a fait un long voyage avec une certaine nostalgie pour quelques fans de voitures. Une dernière pièce pour ne pas se quitter sur une fin inachevée, dans un monde où l’imaginaire prime, le public se laisse transporter sur le dos du dragon parfois redoutable, parfois tout calme avec cette bande originale du film "How to train your dragon".

Les auditeurs, pas très pressés de quitter la salle, ont redemandé par leurs chaleureux applaudissements un bis. Les musiciens ont joué un morceau surprise et à la fin Emilie a posé la question ultime : Quel est le titre du bis ? Une question piège et pourtant musique d’un film de renommée : "Ratatouille".

 

La soirée s’est achevée avec le verre de l’amitié offert par l’orchestre d’harmonie. 

                                                                                                                   C.Cléaux