Givry

La dernière soirée de la 25ème édition des Musicaves a fait le plein

La dernière soirée de la 25ème édition des Musicaves a fait le plein
La dernière soirée de la 25ème édition des Musicaves a fait le plein
La dernière soirée de la 25ème édition des Musicaves a fait le plein
La dernière soirée de la 25ème édition des Musicaves a fait le plein

Le Domaine Thénard a affiché complet hier soir, pour la dernière soirée de la 25ème édition, où musiques du monde et vins de Givry ont une nouvelle fois fait bon ménage

C'est le groupe réunionnais Trans Kabar qui a lancé la soirée, par de douces musiques hybrides et métisses, nées de la rencontre entre le maloya (chant réunionnais traditionnel) et les instruments du rock et du jazz. Puis le tempo s'est accéléré, au rythme de riffs électriques et de thèmes frénétiques, et a saisi un public, conquis par cette alchimie fusionnelle entre les quatre musiciens et chanteurs.

Ce fut ensuite au tour du chanteur Cubain Cimafunk d'entrer en scène, accompagné de ses 7 musiciens. Et c'est un ouragan, qui a balayé le Domaine Thénard et a emporté avec lui les nombreux spectateurs, captivés par son funk, boosté aux percussions afro-cubaines et sa section féminine de cuivres. A tel point qu'à l'invitation du chanteur, une vingtaine de festivaliers sont montés sur scène pour un final endiablé, qui a valu à ces artistes, débordants d'énergie, le seul ban bourguignon du festival 2022.

La lourde charge de clôturer cette dernière soirée, de la dernière édition du festival, revenait à Duoud. Ce duo est le premier groupe musical à mélanger le oud (un instrument de musique à cordes pincées, très répandu dans les pays arabes) et la technologie électronique. Et pour marquer le 25ème anniversaire et la fin du festival, Philippe Pérousset, le Président de l'association, avait convié 3 musiciens, habitués des Musicaves, à savoir : Pete Sputnik, à la batterie, Nicolas Nageotte à la clarinette et Bernard Montrichard à la guitare. Tout le monde attendait avec impatience ce dernier concert, qui devait marquer comme il se doit la fin « d'une belle aventure humaine, musicale et bachique». Finalement, vu de nous, ce feu d'artifice n'est jamais arrivé, et c'est dommage, car nous pensons que ce festival, pas comme les autres, aurait mérité une meilleure sortie.