Nord de l'agglomération

Pour le patrimoine en exhibition, le passé se conjugue au présent à Farges le dimanche 18 septembre

Pour le patrimoine en exhibition, le passé se conjugue au présent à Farges le dimanche 18 septembre

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le patrimoine fargeois, sans jamais oser le demander, ce dimanche 18 septembre vous en fournira l’occasion. Les Journées européennes du patrimoine, ce n’est indéniablement pas fait pour les chiens, mais pour celles et ceux qui sont curieux de nature, gourmands d’érudition et ouverts d’esprit.

Petit par la taille, mais grand par l’intérêt suscité

Au n°25 de la Grande rue à Farges-lès-Chalon, dans une dépendance nommée « la loge » du château du XVIIème siècle, gracieusement prêtée par M. Wisse, le propriétaire, un musée éphémère (entrée libre) transfigure le lieu. Comme sa dénomination l’indique, c’est momentané, donc mieux vaut faire fissa si l’on ne souhaite pas traîner comme un boulet des regrets éternels, d’autant plus qu’une permanence ne sera tenue en cette journée dominicale que le matin, de dix à douze heures. Si l’espace est riquiqui, la densité de l’exposition, elle, inversement proportionnelle, affiche des caractéristiques didactiques à même d’attirer questionnements et commentaires. Afin de devenir incollable, ou moins en proie à la méconnaissance, de la Préhistoire au début du Moyen Age en passant par le paléolithique, le mésolithique, le néolithique, les époques gallo-romaine et mérovingienne, l’assemblage d’éléments culturels qui sont au demeurant en phase avec le musée Denon, enrichira votre viatique culturel. Présentation en sus d’un hommage à feu Jules Chevrier, l’ex-peintre-graveur-archéologue-collectionneur chalonnais.  

Souconna voit au-delà de la ligne d’horizon

Aux commandes du plongeon dans une antériorité dormante se trouve l’association locale Souconna, portée sur les fonts baptismaux en 2011, et présidée à partir de cette année par Jean-Noël Blanchot, un responsable très pointu, volontaire et battant. Dix-sept adhérents la composent présentement, avec une bonne phalange d’étudiants encadrés, et tout ce petite monde d’œuvrer en faveur de la défense du patrimoine pour éviter qu’il ne s’étiole davantage, ainsi que de la sauvegarde de l’environnement général. L’histoire de l’art, l’archéologie, les sciences au sens large, forgent autant de points d’ancrage. C’est la troisième fois que cet élan associatif vient se poser sur ces Journées européennes, mais la toute première dans le cadre du château en 2022. Souconna caresse par ailleurs un dessein estudiantin –« Perles d’eau » avec l’université de Nanjing en Chine, axé sur la problématique de l’eau. Cette coopération a débouché en 2018 sur la venue d’une délégation chinoise. Affaire à suivre…

Avec Mylène, « Suivez le guide »

Du sang neuf est injecté ces deux jours, en la personne de Mylène Rohart, étudiante en licence 2 Histoire de l’art et archéologie à l’université Paris 1. Ultra-passionnée, âgée de vingt printemps et confessant de plus fortes aptitudes en Histoire de l’art, la jeune femme saura vous accueillir de façon bienveillante et vous communiquer chaleureusement une partie de son bagage intellectuel. A vous éventuellement ensuite de compléter à tête reposée en connaissance de cause !

Ouverture en parallèle de l’église

Située à deux pas, l’Edifice religieux constituera également un point d’accroche ce dimanche 18 septembre, ce de 10h à 12h, et de 14h à 17h.

 

                                                                                                           Michel Poiriault

                                                                                                           [email protected]