Agglomération chalonnaise

Auxiliaire de vie chez Petits-fils, un épanouissement pour Sophie Préfot

Auxiliaire de vie chez Petits-fils, un épanouissement pour Sophie Préfot

À mesure qu'elle vieillit, la population française se voit confrontée à des difficultés physiques et mentales et le placement en EHPAD est envisagé lorsque les aidants familiaux sont au bout du rouleau. Il est pourtant possible, et même préférable, de maintenir les personnes à leur domicile avec le soutien de professionnels.

Sophie Préfot est justement l'une de ces « auxiliaires de vie sociale » et a souhaité témoigner du bonheur qu'elle trouve chaque jour à la rencontre des personnes aidées. Esthéticienne de métier, elle est longtemps intervenue en milieu hospitalier, notamment en lien avec Annie Perchec, fondatrice de l'association Toujours Femme, pour accompagner et apporter des soins de bien-être aux personnes atteintes de cancer et en fin de vie.

Mais au fond, son intérêt pour le milieu médico-social se sentait déjà pendant sa formation initiale et ses professeurs lui faisaient remarquer qu'elle était faite pour être soignante, au point d'être la première esthéticienne à travailler avec l'unité mobile de soins palliatifs 71 de Geneviève Lacroix. Une rencontre parmi d'autres qui ont permis à Sophie de se reconvertir voilà seize ans et de passer son diplôme d'AVS par validation des acquis professionnels.

Cette démarche est exigeante puisqu'il s'agit de monter en compétences aux côtés de personnels soignants, de se confronter à des pathologies aussi variées que la schizophrénie ou la sclérose en plaque, et de rédiger un mémoire final, chose pour laquelle Sophie a pu compter sur le soutien de la gynécologue Béatrice Vassel et de la coach en développement de potentiel et confiance en soi Nathalie Pelletier.

Des services de qualité dans un cadre toujours professionnel
Après diverses structures, c'est désormais chez Petits-fils que Sophie intervient depuis tout juste un an. Ou plus précisément « en partenariat » avec Petits-fils, puisque les véritables employeurs sont les particuliers eux-mêmes, et l'agence met en relation les deux parties et gère les aspects administratifs.

Il suffit que Nicolas Martin, le responsable de l'agence de Chalon, propose une mission pour qu'une auxiliaire accepte ou refuse, en fonction de son emploi du temps personnel et selon que le contact passe lors de la première rencontre avec le particulier-employeur. Sauf cas rédhibitoires empêchant de poursuivre une relation saine, il agit également comme modérateur lorsque surviennent des frictions.

Deux points en particulier font aimer à Sophie son métier et le fait de l'exercer avec conviction. Bien sûr, le fait d'intervenir régulièrement chez les mêmes personnes permet d'installer une relation de confiance tout en évitant aux aidés en perte d'autonomie un va-et-vient déboussolant.

Mais c'est surtout la possibilité de prendre le temps de faire les choses correctement, « de les écouter et de pouvoir me poser avec eux tout en les rassurant ». Loin de la sordide image d'Épinal des mouroirs machines à fric où les petits vieux sont lavés dans une cadence industrielle, les toilettes se font toujours avec douceur et jamais pendant des créneaux de moins d'une heure, et ne se résument pas à l'hygiène la plus élémentaire à base d'eau et de savon car coiffure et parfumage redonnent de la dignité.

Et si ce n'est pas pour la toilette, parfois depuis un lit médicalisé, ou le brossage des dents, Sophie et ses collègues sont disponibles et volontaires pour aider à l'entretien du logement, à la préparation et/ou la prise des repas, au coucher, ou même simplement pour faire prendre l'air à une personne clouée dans son fauteuil et sans lien social extérieur.

Bref, de la bienveillance et de la bien-traitance à la fois pour l'aidé et pour l'aidant, et une organisation et une relation humaine tripartite qui apportent aux quelque quarante AVS de chez Petits-fils, dont Ophélie Ponsard fut parmi les premières, de la sérénité, de la joie et de la bonne humeur.

Du rire, des émotions, et un métier qui a du sens
La bonne humeur, parlons-en : Sophie, qui a la rigolade facile et communicative à l'instar de ses autres collègues Nathalie Rivalan et Sandra Genin, est comblée lorsqu'elle se rend chez des particuliers dont le conjoint ou les enfants n'hésitent pas à raconter des histoires drôles ou des anecdotes cocasses qui la font encore rire rien qu'en y repensant quand elle remonte en voiture.

Grande surprise pour Noël dernier, qu'elle n'est pas prête d'oublier, l'époux facétieux d'une patiente retrace sa propre généalogie et celle de son mari et les livre le 25 décembre au petit matin dans une enveloppe faussement postée par le Père Noël. De quoi mettre du baume au coeur à toute sa famille et faire dire à son fils : « Maman, ça fait longtemps qu'on ne t'a pas vue aussi épanouie ».

Sophie, qui compte bien aller jusqu'au bout de sa carrière chez Petits-fils, remercie ainsi vivement tous ceux qui l'ont aidée à se mettre en selle, dont l'aide-soignante Chantal Vallet, qui lui a transmis tous ses enseignements et lui a appris à rester humble et humaine, Nicolas Martin « et toute son équipe pour leur bienveillance et leur gentillesse », et « toutes les personnes que j'accompagne dans leur vie quotidienne ». Et d'ajouter : « Vous ne pouvez pas savoir à quel point je suis émue de vous dire merci. »

Recherche AVS (H/F), diplôme et expérience exigés
Avis donc aux particuliers ou auxiliaires intéressés, l'agence Petits-fils est en permanence à la recherche de nouveaux auxiliaires de vie, en particulier pour intervenir à Chalon et dans sa couronne ainsi qu'en Côte Chalonnaise. Bien d'autres agences franchisées maillent le territoire, et l'une d'entre elles devrait prochainement ouvrir à Mâcon.

Si les postes sont très largement féminins, les hommes sont aussi les bienvenus, tant qu'ils respectent les critères de formation et d'expérience. Bien que le travail reste assez dur et demande une certaine polyvalence, il reste bien rémunéré en fonction du volume d'heures, que l'AVS a la liberté de fixer. Il est ainsi possible de gagner en général autour de 1600 à jusqu'à 1900 € nets sur un plein-temps mensuel, frais de déplacement inclus.

Côté particulier-employeur, le prix d'une prestation en journée est de 29 euros de l'heure, dégressif à partir de 25 heures par semaine, mais ce montant est couvert par un crédit d'impôt de 50 % dont même les personnes non-imposables peuvent bénéficier, et peut être en partie pris en charge par l'Allocation Personnalisée d'Autonomie (APA) et par la Prestation de Compensation du Handicap (PCH).

Pour plus d'infos, appelez le 03.73.45.01.20, rendez-vous sur www.petits-fils.com , ou écrivez à Nicolas Martin, [email protected] .