Opinion

Le député Rémy Rebeyrotte enfonce le clou sur la question de la maternité d'Autun

Le député Rémy Rebeyrotte enfonce le clou sur la question de la maternité d'Autun

Contrairement à ce qu'a répété à loisir Monsieur COIPLET, Directeur de l’Agence Régionale de Santé de Bourgogne Franche-Comté pendant plus d'un an et à tous ses interlocuteurs, la Maternité d'Autun est bien suspendue pour des raisons purement financières liées à des sur-rémunérations de praticiens et à des fautes dans des renouvellements de contrats en 2018. 

On reproche au Centre Hospitalier d’Autun d'avoir surpayé des médecins, c'est-à-dire que l’on reproche au Centre Hospitalier d'Autun ce qui se fait hélas partout ailleurs, et même encore depuis la loi d’encadrement, dite loi Rist, puisque, par sa rareté, le monde médical a organisé un véritable mercato. C'est au plus offrant pour attirer des professionnels de santé sur son territoire ou sauver son hôpital. 

On le constate tous les jours : avantages en nature, prime d’installation, surprimes, contrat déporté, etc… sont devenus monnaie courante. On peut se demander si Autun n'a pas payé pour d'autres et si la robustesse de son modèle de coopération n’a pas créé des jalousies. 

À cela s’est ajouté le jeu tordu et répété de Monsieur COLLANGE-CAMPAGNA, aujourd’hui ex-directeur du Groupement Hospitalier de Territoire qui a récemment renouvelé son flirt avec l’irrégularité : il a participé mercredi dernier à un conseil de surveillance au Centre Hospitalier d’Autun bien qu'en maladie et relevé de ses fonctions depuis la veille au profit de Monsieur CORDIER, Directeur par intérim. Quel acharnement depuis un an et demi pour démolir le service de maternité et l’hôpital d’Autun. Cet homme a de la suite dans les idées !

Revenons à l’essentiel : pour les parturientes et les familles, il s'agit maintenant de faire fonctionner, au moins temporairement, une solution de remplacement et un parcours de soins garanti. 

Le travail continue au plus haut niveau car tout le monde est conscient qu’avec un SMUR obstétrical qui sort peu et qui est très fréquemment en panne, et des personnels de qualité mais en nombre insuffisant, nous sommes aujourd'hui loin du compte.

Même Monsieur COIPLET, dans un courrier de juillet s’en est ému, c’est peu dire, puisqu’il parle de problème de proximité et d’inquiétude des familles. Donc le combat continue.

 


Rémy REBEYROTTE, Député, secrétaire de l’Assemblée nationale et conseiller régional